Second Livre des Rois
19,35 La nuit même, l’ange du Seigneur sortit et frappa cent quatre-vingt-cinq mille hommes dans le camp assyrien. Le matin, quand on se leva, ce n’était que des cadavres. ( ) 19,36 Sennakérib, roi d’Assour, plia bagage et s’en alla. Il revint à Ninive et y demeura. ( ) 19,37 Or, comme il se prosternait dans la maison de Nisrok, son dieu, ses fils Adrammélek et Sarécèr le frappèrent de l’épée et s’enfuirent au pays d’Ararat. Son fils Asarhaddone régna à sa place. ( ) 20,1 En ces jours-là, le roi Ézékias souffrait d’une maladie mortelle. Le prophète Isaïe, fils d’Amots, vint lui dire : « Ainsi parle le Seigneur : Prends des dispositions pour ta maison, car tu vas mourir, tu ne guériras pas. » ( ) 20,2 Ézékias se tourna vers le mur et fit cette prière au Seigneur : ( )
20,3 « Ah ! Seigneur, souviens-toi ! J’ai marché en ta présence, dans la loyauté et d’un cœur sans partage, et j’ai fait ce qui est bien à tes yeux. » Puis le roi Ézékias fondit en larmes.
( )
20,4 Isaïe allait sortir de la cour intérieure du palais quand la parole du Seigneur lui fut adressée : ( ) 20,5 « Retourne dire à Ézékias, le chef de mon peuple : Ainsi parle le Seigneur, Dieu de David ton ancêtre : J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. Eh bien ! je vais te guérir : dans trois jours tu monteras à la maison du Seigneur, ( ) 20,6 et j’ajouterai quinze années à ta vie. Je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d’Assour. Si je protège cette ville, c’est à cause de moi-même et à cause de David mon serviteur. » ( ) 20,7 Puis Isaïe ajouta : « Prenez un gâteau de figues. » On en prit un, on le mit sur l’ulcère, et le roi s’en trouva mieux. ( ) 20,8 Ézékias dit à Isaïe : « À quel signe reconnaîtrai-je que le Seigneur me guérira et que, dans trois jours, je pourrai monter à la maison du Seigneur ? » ( )
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