Lecture d'un commentaire (7734)


Mt 14,34

Commentaire: Ils ne l'entraînent plus dans leurs maisons comme auparavant et ne lui demandent plus d'imposer les mains, mais ils méritent ses faveurs par une foi plus grande: «Et ils lui présentèrent tous les malades, le priant qu'il leur permît seulement de toucher le bord de son vêtement». Cette femme qui souffrait d'une perte de sang leur avait enseigné cette haute sagesse, qu'en touchant seulement la frange des vête ments du Christ ils seraient sauvés. On voit d'après cela que l'absence du Sauveur non-seulement ne leur fit point perdre la foi, mais au contraire la rendit plus vive, et c'est par la vertu de cette foi qu'ils furent tous sauvés: «Et tous ceux qui le touchaient étaient guéris».


Source: Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868)