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Commentaire: Il y a un lien avec l’attente du « jour du Seigneur » à Qumrân, mais aussi avec les prophètes pour qui le « jour du Seigneur » est terrifiant et accompagné de signes cosmiques. Quelques exemples parmi nombre d’autres, auxquels il faudrait ajouter la quasi intégralité des Livres de Sophonie, de Joël, de Michée et de Zacharie: Am 5,18, Am 8,9 , Is 22,5 ,Jr 46,10, Lm 2,1, Ez 38,19, Za 13,2, Si 5,7, Ml 3,17-20
Ainsi, si au départ le « jour de Yhwh » était d’abord celui où le dieu guerrier Yhwh a conduit son peuple des montagnes du Sud vers la terre d’Israël (Dt 33,2, Jg 5,4), la si-gnification de l’expression s’est retournée depuis le prophète Amos pour atteindre un sommet avec la vision du Fils d’homme venant du ciel et recevant son royaume en Dn 7. C’est aussi un jour de « colère » de Dieu et c’est surement dans ce sens qu’il faudra in-terpréter les moments de colère de Jésus, notamment comme une condamnation divine des Pharisiens.

Source: Alain Toret - qui est Jesus?