Lecture d'un commentaire (4506)


Rm 9,1

Commentaire: Troisième partie (9.1-11.36) l’endurcissement partiel d’Israël n’empêchera pas le salut de toute l’humanité. Paul vient d’affirmer que Dieu met tout en œuvre pour le bien de ceux qu’il a choisis. Il lui faut pourtant reconnaître une réalité particulièrement douloureuse pour lui qui est Juif : le peuple juif n’a pas reconnu son Sauveur. S’ils étaient la nation élue, pourquoi est-ce que si peu ont été “prédestinés” ? C’est la même inquiétude des familles catholiques quand leurs enfants ne vont pas à l’église ou que les adolescents déclarent avoir perdu la foi. C’est la question que beaucoup se posent dans nos pays de vieille chrétienté : toute notre histoire doit-elle se terminer sur un échec ? Mais c’est que la foi ne se transmet pas de père en fils comme un héritage. Il y a bien eu des temps et des systèmes culturels où tout un peuple avait la même religion et apparemment partageait la même foi. Le livre des Actes nous montre en plusieurs occasions comment la conversion du chef de famille entraîne le baptême de toute sa maison : Actes 11.14 ; 16.33. Cela n’empêche pas que la foi est et sera toujours une grâce de Dieu, et lorsque des personnes qui ont acquis leur pleine autonomie vivent dans un monde où toutes les croyances se côtoient, la foi ne peut plus être un bien de famille.


Source: Bible des peuples