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Jb 19,13

Commentaire: Ce poème 19.13-22 évoque à travers le cas de Job le sort des vieillards, des malades, de tous les “inutiles” de la société, de ceux qui sont devenus un objet de répulsion et que nul ne peut aider. Mais ici, à la moitié du livre, Job redit sa foi de la façon la plus forte : Je sais que mon libérateur est vivant, et de ma chair je verrai Dieu (25-26). Du fait même de sa justice, Dieu doit parler après tous les autres. Dieu attend souvent que ses serviteurs soient morts pour les justifier, mais à la fin, il viendra en rédempteur, ou libérateur : tous verront et entendront (Sagesse 5). Ainsi ont espéré les justes opprimés dont parle la Bible, et Jésus lui-même. Mais à vrai dire, Job lui-même n’est pas un opprimé qui attend sa libération… Le plus important pour lui n’est pas d’avoir raison sur ses adversaires, mais de voir Dieu et de l’entendre (27).


Source: Bible des peuples