Lecture d'un commentaire (3783)


Ez 6,7

Commentaire: Vous saurez que je suis Yahvé. Ce refrain reviendra quelque soixante fois dans le livre. On peut le joindre avec cet autre : Moi, Yahvé, j’ai parlé (5.17). Dans les deux cas, le croyant comprendra que Yahvé se situe hors de toute comparaison. Le Dieu unique, le Dieu que nul ne juge et dont nul ne peut sonder les raisons, celui qui a pris le contrôle du destin d’Israël. Cette forme d’autorité et de pouvoir revêtait des aspects plus sauvages au temps de Moïse, elle n’était pas plus absolue. À partir du moment où nous avons accepté cette figure du Dieu jaloux, nous sommes à l’aise avec sa loi, source de vie, et l’Histoire Sainte telle que la Bible la rapporte cesse de nous scandaliser. Mais sans doute nous faudra-t-il tout un parcours avant de comprendre que ce Dieu est le même qui s’appelle Éternité, lequel n’a besoin ni de s’imposer ni d’être servi, car en lui être et aimer ne font qu’un. Seule l’expérience chrétienne peut joindre ces deux faces de l’Unique.


Source: Bible des peuples