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Is 61,2

Commentaire: L’année de grâce de Yahvé, c’est l’équivalent de l’année du Jubilé, la cinquantième année où l’on remettait les dettes (Lévitique 25). Mais cette fois Yahvé inaugure l’année en remettant les dettes que chacun peut avoir envers lui. L’année de grâce est aussi une année où Dieu règle leur compte aux ennemis (voir la note en Luc*4.21). Quelles que soient les ouvertures de l’Ancien Testament en direction des autres peuples, la barrière subsiste bien forte et ce serait trahir l’Écriture que de vouloir jeter un voile sur cette réalité. Seule la réalisation de la prophétie du serviteur souffrant en la personne du Fils de Dieu pouvait déraciner la violence. Bien des textes de cette troisième partie d’Isaïe font allusion aux païens qu’on accueille à Jérusalem, mais toujours ils y viennent pour ramener les Juifs dispersés, ou pour reconstruire, pour servir et apporter des offrandes et des impôts. Il n’y a qu’une exception, et c’est tout à la fin de ce livre : Isaïe 66.21.


Source: Bible des peuples