Lecture d'un commentaire (3649)


Is 33,17

Commentaire: Ce poème, inséré plus tard dans le livre d’Isaïe exprime l’espoir d’une période de paix quand l’oppression ne sera plus qu’un souvenir. Sion, Jérusalem, est la tente qui ne sera jamais déplacée : elle jouit de la protection secrète de Yahvé, déjà mentionnée (8.1) avec l’image des eaux de Siloé. Présence discrète, mais plus puissante que celle des grandes nations. Celles-ci se trouvent au bord de grands fleuves (Babylone, l’Égypte et Tyr aussi sur la côte) et sont très orgueilleuses de leurs grands bateaux. Par contre, dans Sion, ville sans pouvoir ni richesses, mais placée sous la Loi de Dieu, les croyants se sentent sûrs face aux événements. Contemple Sion, la ville de nos fêtes, l’oasis de paix. C’est ainsi que le croyant voit l’Église où il trouve le Christ. S’il reste en marge de l’Église, profitant de ses services, sans s’engager, il lui sera toujours facile de la critiquer. S’il y pénètre vraiment et partage sa vie profonde, il découvre tout ce que l’Église peut communiquer aux hommes : force, paix, et la présence de Dieu.


Source: Bible des peuples