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Ex 15,22

Commentaire: Les Israélites ont laissé définitivement, avec l’Égypte, la plus brillante et la plus impressionnante civilisation de l’époque, mais aussi ses légumes et ses terres irriguées. S’ils n’étaient pas partis, ils auraient disparu comme peuple. Mais, maintenant, Moïse leur a fait prendre le chemin de la liberté. Comme tout autre peuple, ou classe sociale qui obtient son indépendance, ils doivent prendre leur destin en charge. Moïse sait que la libération n’ouvre pas une partie de plaisir : ce n’est que le commencement d’un chemin difficile marqué par les sacrifices. Mais, sur cette route, Dieu manifeste sa providence qui nous permet de marcher avec confiance. Des merveilles inespérées se produisent, quoique Dieu ne se soucie pas de multiplier les miracles pour assurer le confort des siens. Les fugitifs qui s’aventurent dans les territoires désertiques du Sinaï ont des raisons de s’inquiéter : la faim et la soif les menacent, sans parler des habitants du désert. Dans les pages qui suivent, l’auteur présente brièvement ces dangers et rappelle certaines interventions de la Providence. Mais il prend des libertés avec l’histoire et en fait une leçon pour ses contemporains, continuellement tentés par la vie facile et attirés par les promesses de pays étrangers, au risque de perdre leur propre identité et le sens de leur mission. Je suis Yahvé, celui qui te guérit. Chaque dieu avait sa spécialité, mais Yahvé, le Dieu des pères, n’est pas seulement libérateur. Il sait aussi voir nos infirmités, et sa parole est puissante pour guérir ou pour nous garder sains.


Source: Bible des peuples