Lecture d'un commentaire (2745)
Jn 5,39
Commentaire: Combien de fois Jésus fait-il appel à l’Écriture, c’est-à-dire à cet Ancien Testament que beaucoup voudraient commenter sans référence à Celui qu’il annonçait ! C’est Moïse qui vous accuse, celui en qui vous mettez vos espoirs (45) : ne faudrait-il pas reprendre nos études de l’Ancien Testament qui très souvent se bornent à étiqueter des formes littéraires ou qui en restent à l’évaluation de ce qu’un esprit moderne peut ou ne peut pas accepter dans les textes sacrés. C’est bien rare qu’elles nous donnent des ailes et qu’elles nous apportent, avec une nouvelle naissance, l’expérience de la vie éternelle déjà possédée. Or c’est justement ce que Jésus nous offre dans ce chapitre (24). Peu importe que ce Moïse du temps des pharaons n’ait rien écrit du Pentateuque, comme il est juste de le penser ; les livres de Moïse témoignent d’une manifestation de Dieu. Un croyant honnête des temps évangéliques devait confronter cette révélation (c’est ce que signifie en hébreu La Loi)avec les faits nouveaux dont Jésus pouvait faire état (36). Alors on pouvait reconnaître en lui l’accomplissement de tout ce qui chez Moïse n’était que promesse. Mais aujourd’hui encore, beaucoup de ceux qui ont en main les Écritures ne s’arrêtent guère aux témoignages que l’Esprit continue de multiplier parmi nous ; dès que les témoignages de l’écrit et ceux de l’actualité cessent de s’éclairer mutuellement, la foi s’étouffe et meurt dans son coin ( Jacques 2.17).
Source: Bible des peuples