Lecture d'un commentaire (2073)

Commentaire: Les hommes n’ont plus besoin de temple lorsque Dieu est présent parmi eux de façon permanente : la réalité remplace les ombres. Longueur, largeur et hauteur sont égales (16). La ville est bâtie comme une parfaite pyramide : une forme définitive. Son mur, symbole de sécurité : plus de crainte, même pas la peur secrète de tout homme lorsqu’il sent que la vie lui échappe. L’éclat de la ville est celui du jaspe, et le jaspe recouvre ses murs : dans le chapitre 4, c’était la couleur attribuée à Dieu. Des anges se trouvent aux portes, comme au jardin d’Éden : tout est enfermé et gardé au-dedans du mystère divin. Le mur de sainteté et de vérité repose sur les apôtres : la vérité de ce monde nouveau se trouvait déjà dans le témoignage des apôtres de Jésus. La cité définitive est le but du long pèlerinage de toute l’humanité : c’est à elle qu’aspiraient les justes, les pauvres, les cœurs purs et ceux qui pleurent : les nations se dirigeront à sa lumière. Les hommes de l’Ancien Testament n’avaient cessé de la chercher la source de vie qu’ils imaginaient cachée au cœur de l’Éden. Ézékiel la voyait sortir du nouveau temple, Isaïe et Zacharie la promettaient au peuple lavé de ses péché, Jésus l’offrait à la Samaritaine. Voici qu’elle jaillit du cœur de Dieu-Trinité, du trône de Dieu et de l’Agneau.

Source: Bible des peuples