Lecture d'un commentaire (2070)

Commentaire: Première vision de la Jérusalem céleste : “l’œil n’a pas vu et l’oreille n’a pas entendu ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment” ( 1Corinthiens 2.9). La Bible commençait par une vision de la première création où Dieu venait converser avec l’homme, son ami, dans l’Eden. L’Apocalypse se termine par une vision encore plus merveilleuse où déborde la joie d’être avec Dieu. Voici que je fais toutes choses nouvelles. La cité des hommes, sainte et définitive, a été construite. Un ciel nouveau et une terre nouvelle. Le corps ressuscité du Christ était le principe de cet univers nouveau, spirituel et matériel, que nous attendions. Maintenant, la force de sa résurrection a transformé toute la création. Ce n’est pas un paradis pour des âmes isolées, ni pour des anges : c’est une cité humaine dans laquelle tous sont totalement devenus enfants de Dieu : il sera pour moi un fils. Il essuiera toute larme de leurs yeux. Dieu demeure parmi les hommes et leur ouvre son propre bonheur. Les souffrances qui ont rempli tant de vies, les tortures des martyrs, la souffrance intérieure des pécheurs repentis, tout cela est passé. Dans le sein de Dieu se trouvent joie et paix comme on n’en peut trouver ni en jouir sur terre. La seconde mort (8). Face à ce bonheur, la condamnation éternelle. L’étang de feu est d’abord pour le diable et les forces de mort (19.20 ; 20.10 ; 20.14), mais il doit aussi recevoir ceux qui ont été jusqu’au bout de l’option contre Dieu. La liberté humaine est quelque chose de si réel que Dieu ne peut pas la forcer. Même s’il nous en coûte de penser que quelqu’un ne puisse plus se repentir, nous sommes avertis à bien des reprises : la trahison, le refus de la vérité, vont jusqu’au vide absolu. La nouvelle Jérusalem est descendue de Dieu. Les hommes essayaient, souvent plus mal que bien, de construire la communauté humaine. Mais à la fin de l’histoire, ils découvrent que Dieu a construit avec eux quelque chose de beaucoup plus grand.

Source: Bible des peuples