Lecture d'un commentaire (2035)


Ap 12,1

Commentaire: Ici commence la seconde partie de la vision de Jean. L’Église est sortie du monde juif et son horizon s’est étendu. L’Église va aux nations en luttant contre le pouvoir du diable. Ici commence une série de sept signes ou visions dans le ciel. Les deux premiers nous présentent les deux grands rôles de l’histoire sacrée, la Femme et le Dragon, le peuple de Dieu et le diable. On a vu une femme. Elle apparaît entourée de gloire, mais elle souffre les douleurs de l’accouchement. Elle représente l’humanité. Au commencement de la Bible, elle était représentée par Ève, la femme qui a péché. Maintenant, au contraire, nous voyons l’humanité telle que Dieu la désire : souffrant les douleurs de l’accouchement, parce que toute notre histoire est la préparation douloureuse de notre salut. Elle met au monde un garçon qui est le Christ lui-même. Le Sauveur est le fruit de l’amour de Dieu pour les hommes. Le salut vient à la fois de Dieu et de l’humanité. La femme représente l’humanité coopérant aux plans de Dieu, mais aussi Marie qui donne naissance à Jésus : c’est aussi l’Église qui fuit au désert, c’est-à-dire, qui vit spirituellement retirée du monde et nourrie par la parole de Dieu pendant les persécutions : mille deux cent soixante jours, ou trois ans et demi (voir Apocalypse 11.11). Le serpent est celui du premier péché, excepté qu’il est mieux vêtu. Les sept têtes indiquent ses multiples inventions, les dix cornes (chiffre imparfait) indiquent que son pouvoir n’est pas invincible. Il a été vaincu au ciel, mais dans sa chute il a entraîné un certain nombre d’anges (le tiers des étoiles). Voir Apocalypse 8.10. Quant à l’enfant mâle, Satan se préparait à l’anéantir sur la croix, mais en ressuscitant il a échappé à la haine du serpent.


Source: Bible des peuples