Lecture d'un commentaire (15448)


Jn 3,14

Commentaire: Ceux qui regardaient le serpent d'airain élevé dans les airs, étaient guéris de la maladie, et délivrés de la mort ; de même celui qui reproduit en lui la ressemblance de la mort de Jésus-Christ en croyant en lui et en recevant le baptême, est délivré tout à la fois du péché par la justification, et de la mort par la résurrection. C’est ce que le Sauveur exprime par les paroles suivantes : « Afin que tout homme qui croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » Quel besoin pour l’enfant de reproduire en lui la mort de Jésus-Christ par le baptême, si son âme n'était point infectée par la morsure du serpent ?


Source: Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868)