Lecture d'un commentaire (14865)


Lc 23,44

Commentaire: On peut encore répondre qu'au temps de la passion, la divinité n'abandonna aucune partie de l'humanité à laquelle elle s'était unie, et qu'elle sépara volontairement l'âme du corps en restant elle-même unie à l'une et à l'autre. C'est ainsi qu'il détruit la puissance de la mort par son corps qu'il livre à la mort, tandis que par son âme, il ouvre au bon larron l'entrée du paradis. Or, le prophète Isaïe, en décrivant la céleste Jérusalem, qui n'est autre que le paradis, fait ainsi parler Dieu: «Je vous porte gravée sur ma main, vos murailles sont sans cesse devant mes yeux»; ( Is 49, 16) paroles qui prouvent que la main de Dieu le Père est dans le paradis.


Source: Saint Grégoire de Nysse (Peronne-Vivès 1868)