Lecture d'un commentaire (13425)


Lc 12,8

Commentaire: Il est encore d'autres manières de renier Jésus-Christ, que saint Paul énumère, lorsqu'il dit: «Ils font profession du connaître Dieu, mais ils le renoncent par leurs actions», ( Tt 1, 16) et encore: «Si quelqu'un n'a pas soin des siens, et particulièrement de ceux de sa maison, il a renoncé à foi, et il est pire qu'un infidè», (1Co 2, 5).Puisqu'il y a plusieurs manières de renier Jésus-Christ, il est évident qu'il y a autant de manières de le confesser, et celui qui aura confessé le Sauveur de ces différentes manières, entendra cette voix si consolante de Jésus-Christ, rendant un glorieux témoignage à tous ceux qui l'auront confessé. Considérez ici la propriété des expressions, dans le texte grec, on lit: «Quiconque aura confessé en moi», ce qui veut dire que ce n'est point par les forces naturelles, mais à l'aide de la grâce de Dieu, qu'on peut confesser Jésus-Christ. Mais pour celui qui nie, il ne dit point: Celui qui aura nié en moi; mais: «Celui qui m'aura renié», car celui qui le nie est privé de la grâce; il ne laisse pas toutefois d'être coupable, parce qu'il est cause de cette privation de la grâce, et que c'est par sa propre faute qu'elle lui fait défaut.


Source: Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868)