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Mc 8,10

Commentaire: Nous avons vu précédemment le Sauveur rendre grâces à Dieu avant de nourrir cette multitude qui croyait en lui; ici cette demande insensée des pharisie ns lui arrache un profond soupir. C'est qu'en effet, il a pris sur lui les sentiments de notre nature, et qu'il s'attriste des erreurs des hommes, comme il se réjouit de leur salut: «Et poussant un profond soupir, il dit: Pourquoi cette génération demande-t-elle un prodige? en vérité, je vous le dis, s'il sera donné un prodige à cette génération», c'est-à-dire, il ne lui en sera point donné, comme dans ces paroles du Roi-prophète: «Je l'ai juré une fois par ma sainteté, si je mens à David», ( Ps 88), c'est-à-dire, je ne lui mentirai pas.


Source: Bede (Peronne-Vivès 1868)