Lecture d'un commentaire (10191)


Mc 4,1

Commentaire: Ce n'est pas au mineur qu'il faut attribuer la perte de la plus grande partie de sa semence, mais à la terre qui l'a reçue, c'est-à-dire à l'âme qui écoute la parole de Dieu. Le laboureur qui sèmerait de cette façon ne pourrait justifier sa conduite: il sait parfaitement qu'un chemin battu, un terrain pierreux, ou couvert de ronces et d'épines, ne peut devenir fertile. Il n'en est pas ainsi de la culture spirituelle: la pierre même peut y devenir fertile; le chemin peut cesser d'être foulé aux pieds des passants, et on peut en arracher les épines. S'il n'en était pas ainsi, le divin semeur n'aurait pas répandu sa semence sur ces terrains. En le faisant, il nous a donc laissé l'espérance du pardon.


Source: Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868)