Lecture d'un commentaire (10063)


Mc 2,1

Commentaire: «Et lorsqu'on sut qu'il était dans la maison, il s'y assembla un grand nombre de personnes», etc. Le désir de l'entendre triomphait des difficultés qu'on avait de l'approcher. C'est alors qu'on introduisit le paralytique, dont parle saint Matthieu et saint Luc: «Et on lui amena un paralytique qui était porté par quatre hommes», et trouvant la porte obstruée par la foule, ils furent quelque temps sans pouvoir entrer. Toutefois les porteurs, espérant que le paralytique pourrait obtenir la grâce de sa guérison, le soulevèrent avec son lit, et l'introduisirent par une ouverture qu'ils firent au toit, et le déposèrent sous les yeux du Sauveur: «Et comme ils ne pouvaient le lui présenter», etc. Or, Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: «Mon fils, vos péchés vous sont remis». L'Évangéliste veut parler de la foi non du paralytique, mais de ceux qui le portaient; car il arrive quelquefois qu'on doit sa guérison à la foi d'autrui.


Source: Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868)