Second Livre des Rois
7,8 Les lépreux étaient donc arrivés à l’entrée du camp ; ils entrèrent dans une tente, ils mangèrent et ils burent. Puis ils prirent de l’or, de l’argent et des habits qu’ils allèrent cacher. Après cela ils revinrent et entrèrent dans une autre tente d’où ils enlevèrent tout ce qu’il y avait pour aller le cacher de nouveau. ( ) 7,9 Alors ils se dirent l’un à l’autre : “Ce que nous faisons n’est pas bien, car ce jour est un jour de bonne nouvelle et nous ne disons rien. Si nous attendons jusqu’au lever du jour, nous aurons un mauvais sort. Allons donc porter la nouvelle au palais du roi.” ( ) 7,10 Ils retournèrent en ville, appelèrent les gardes de la porte et leur rapportèrent ceci : “Nous sommes allés au camp des Araméens. Il n’y a plus personne, aucune présence humaine, mais seulement les chevaux et les ânes attachés et les tentes telles qu’ils les ont laissées.” ( ) 7,11 Les portiers crièrent et l’on porta la nouvelle au palais du roi. ( ) 7,12 En pleine nuit le roi se leva et dit à ses conseillers : “Je vais vous dire ce que les Araméens ont fait : ils savent que nous sommes affamés et ils ont quitté leur camp pour se cacher dans la campagne. Ils se sont dit : Quand les Israélites sortiront de la ville, nous les ferons prisonniers, puis nous entrerons dans leur ville.” ( )
7,13 L’un de ses conseillers répondit : “Prenons cinq chevaux parmi ceux qui sont restés. De toute façon ils sont bons pour mourir, comme toute la foule des Israélites. Envoyons-les et nous verrons bien.”
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7,14 On prit donc deux chars attelés de chevaux et le roi les envoya à la poursuite de l’armée des Araméens : “Allez et voyez !” leur dit-il. ( ) 7,15 Ils suivirent leurs traces jusqu’au Jourdain et virent que toute la route était jonchée d’habits et d’objets que les Araméens avaient abandonnés dans leur fuite. Les messagers revinrent le dire au roi. ( ) 7,16 Le peuple sortit alors et le camp des Araméens fut mis au pillage ; pour une pièce d’argent on avait une grande mesure de fleur de farine ou deux grandes mesures d’orge, comme l’avait dit Yahvé. ( ) 7,17 Justement le roi avait placé à la porte de la ville l’officier sur la main duquel il s’appuyait. Les gens le piétinèrent près de la porte et il mourut comme l’avait annoncé l’homme de Dieu lorsque le roi était descendu chez lui. ( ) 7,18 En effet, lorsque l’homme de Dieu avait dit au roi : “Demain — et c’était le cas — on aura à la porte de Samarie deux grandes mesures d’orge ou une grande mesure de fleur de farine pour une pièce d’argent”, ( )
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