Second Livre des Rois
6,28 Puis le roi lui dit : “Qu’y a-t-il ?” Elle répondit : “La femme que voici m’avait dit : Donne ton fils pour que nous le mangions aujourd’hui ; demain nous mangerons mon fils. ( ) 6,29 Nous avons donc fait cuire mon fils et nous l’avons mangé, mais lorsque le jour suivant je lui ai dit : donne ton fils pour que nous le mangions, elle l’a caché.” ( ) 6,30 En entendant les paroles de cette femme, le roi déchira ses vêtements, et comme il était sur le rempart, le peuple vit qu’en dessous de ses vêtements il portait un sac à même le corps. ( ) 6,31 Le roi dit : “Que Dieu me maudisse et me maudisse encore, si la tête d’Élisée fils de Chafat reste aujourd’hui sur ses épaules !” ( ) 6,32 Or Élisée était assis dans sa maison, et les anciens étaient assis autour de lui. Le roi envoya un de ses hommes, mais avant que le messager n’arrive, Élisée avait dit aux anciens : “Savez-vous que ce fils d’assassin envoie quelqu’un pour me couper la tête ? Faites attention ! Lorsque le messager viendra, fermez la porte et repoussez-le avec la porte. On entendra sûrement les pas de son maître juste derrière les siens.” ( )
6,33 Élisée parlait encore avec eux lorsque le roi arriva chez lui : “Ce malheur vient de Yahvé, dit-il, que puis-je encore espérer de Yahvé ?”.
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7,1 Élisée dit : “Écoutez la parole de Yahvé ! Voici ce que dit Yahvé : Demain à cette heure, à la porte de Samarie, on aura une mesure de fleur de farine pour une pièce, et deux mesures d’orge pour une pièce.” ( ) 7,2 L’officier sur la main duquel s’appuyait le roi répondit à l’homme de Dieu : “Quand bien même Yahvé ouvrirait des fenêtres dans le ciel, cela n’arrivera pas !” Élisée lui dit : “Eh bien, tu le verras de tes yeux, mais toi, tu n’en mangeras pas !” ( ) 7,3 Près de la porte de la ville il y avait quatre lépreux ; ils se dirent l’un à l’autre : “Pourquoi rester ici à attendre la mort ? ( ) 7,4 Si nous décidons d’entrer en ville, nous mourrons, puisqu’en ville c’est la famine. Si nous restons ici, nous mourrons également. Le mieux est de déserter ; allons au camp des Araméens. S’ils nous laissent la vie, nous vivrons, et s’ils nous mettent à mort, nous mourrons.” ( ) 7,5 Peu après le coucher du soleil ils se rendirent au camp des Araméens, mais lorsqu’ils arrivèrent à l’entrée du camp, ils virent qu’il n’y avait plus personne. ( )
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