Premier Livre des Rois
22,50 À cette occasion Okozias, fils d’Akab, dit à Josaphat : “Laisse mes serviteurs s’embarquer avec les tiens sur les vaisseaux.” Mais Josaphat refusa. ( ) 22,51 Lorsque Josaphat se coucha avec ses pères, on l’enterra avec ses pères dans la cité de David son ancêtre. Joram, son fils, régna à sa place. ( ) 22,52 Okozias fils d’Akab devint roi d’Israël à Samarie l’an 17 du règne de Josaphat de Juda ; il régna deux ans sur Israël. ( ) 22,53 Il fit ce qui est mal aux yeux de Yahvé et suivit les traces de son père et de sa mère ; il imita la conduite de Jéroboam, fils de Nabat, qui avait fait pécher Israël. ( ) 22,54 Il mit en colère Yahvé, Dieu d’Israël, comme l’avait fait son père, car il servait Baal et se prosternait devant lui. ( )
Second Livre des Rois

1,1 Après la mort d’Akab, Moab se révolta contre Israël.


19678 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: ISRAËL SOUS LA PRESSION ÉTRANGÈRE : ÉLISÉE

1489 Bible des peuples sur verset 2018-09-09: Le deuxième livre des Rois continue avec la décadence progressive des deux royaumes du nord et du sud, Israël et Juda. Cependant, ce serait une erreur de croire qu’au commencement la nation prospérait parce qu’elle avait des rois bons et justes, David et Salomon, et qu’après eux, les mauvais rois ont tout gâché, ou que le peuple juif qui fut ruiné par les Kaldéens était plus pécheur que ses ancêtres du temps de David. En lisant attentivement, nous nous rendons compte que l’auteur du livre ne juge pas les fondateurs du royaume aussi sévèrement que leurs successeurs. Jéroboam II, qui restaura la prospérité en Israël et lui assura quarante années de paix, était-il inférieur à Salomon ? Était-il moins croyant ? Et pourtant, le premier livre des Rois se plaît à décrire le luxe et la grandeur de Salomon, réalités bien matérielles, tandis que le second livre ne consacre qu’un seul paragraphe à Jéroboam, comme si le fait d’avoir un autre temple que celui de Jérusalem condamnait à priori le reste de son œuvre. En cela nous découvrons la pédagogie de Dieu ; au commencement il encourage son peuple par la perspective de l’indépendance et la prospérité, parce que ces hommes vivent au moment historique où la conquête doit se faire : elle leur permettra de prendre leur véritable dimension comme peuple libre et responsable. Dieu ne leur montre pas alors les aspects négatifs de ce qu’ils font ; il n’insiste pas sur les fautes de Salomon ni sur la vanité de son luxe. Mais plus tard, Dieu invite son peuple à porter un regard plus critique sur son histoire et, tandis que le grand rêve du royaume de Salomon se dissipe, Dieu les oriente vers une autre conquête, plus durable et plus importante, celle du règne de la justice.

( )
1,2 Okozias tomba par la fenêtre de sa chambre haute à Samarie, et comme il n’était pas bien, il envoya des hommes en leur disant : “Allez consulter Baal-Zéboub, le dieu d’Ékron, pour savoir si je guérirai de mon mal.” ( ) 1,3 Mais l’ange de Yahvé dit à Élie de Tichbé : “Lève-toi et va à la rencontre des messagers du roi de Samarie. Tu leur diras : N’y a-t-il donc plus de Dieu en Israël ? Pourquoi allez-vous consulter Baal-Zéboub, le dieu d’Ékron ? ( ) 1,4 Puisque c’est ainsi, dit Yahvé, tu ne descendras pas du lit sur lequel tu es monté : sache que tu vas mourir.” Et Élie s’éloigna. ( ) 1,5 Les messagers revinrent donc auprès du roi ; il leur dit : “Pourquoi êtes-vous revenus ?” ( ) 1,6 Ils répondirent : “Un homme est venu à notre rencontre et il nous a dit : “Allez, retournez auprès du roi qui vous a envoyés, et redites-lui cette parole de Yahvé : N’y a-t-il donc plus de Dieu en Israël pour que tu ailles consulter Baal-Zéboub, le dieu d’Ékron ? C’est pourquoi tu ne descendras pas du lit sur lequel tu es monté, tu mourras, c’est décidé !” ( )



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