Livre de la Genèse
32,20 καὶ ἐνετείλατο τῷ πρώτῳ καὶ τῷ δευτέρῳ καὶ τῷ τρίτῳ καὶ πᾶσι τοῖς προπορευομένοις ὀπίσω τῶν ποιμνίων τούτων λέγων Κατὰ τὸ ῥῆμα τοῦτο λαλήσατε Ησαυ ἐν τῷ εὑρεῖν ὑμᾶς αὐτὸν ( ) 32,21 καὶ ἐρεῖτε Ἰδοὺ ὁ παῖς σου Ιακωβ παραγίνεται ὀπίσω ἡμῶν. εἶπεν γάρ Ἐξιλάσομαι τὸ πρόσωπον αὐτοῦ ἐν τοῖς δώροις τοῖς προπορευομένοις αὐτοῦ, καὶ μετὰ τοῦτο ὄψομαι τὸ πρόσωπον αὐτοῦ· ἴσως γὰρ προσδέξεται τὸ πρόσωπόν μου. ( ) 32,22 καὶ παρεπορεύοντο τὰ δῶρα κατὰ πρόσωπον αὐτοῦ, αὐτὸς δὲ ἐκοιμήθη τὴν νύκτα ἐκείνην ἐν τῇ παρεμβολῇ. ( ) 32,23 Ἀναστὰς δὲ τὴν νύκτα ἐκείνην ἔλαβεν τὰς δύο γυναῖκας καὶ τὰς δύο παιδίσκας καὶ τὰ ἕνδεκα παιδία αὐτοῦ καὶ διέβη τὴν διάβασιν τοῦ Ιαβοκ· ( ) 32,24 καὶ ἔλαβεν αὐτοὺς καὶ διέβη τὸν χειμάρρουν καὶ διεβίβασεν πάντα τὰ αὐτοῦ. ( )

32,25 ὑπελείφθη δὲ Ιακωβ μόνος, καὶ ἐπάλαιεν ἄνθρωπος μετ αὐτοῦ ἕως πρωί.


18844 Les légendes des Juifs - Louis Ginzberg sur verset 2023-10-31: JACOB LUTTE AVEC L'ANGE
Les serviteurs de Jacob allèrent devant lui avec le présent destiné à Ésaü, et il suivit avec ses femmes et ses enfants. Comme il allait passer le gué de Jabbok, il aperçut un berger qui avait aussi des brebis et des chameaux. L'étranger s'approcha de Jacob et lui proposa de passer ensemble le gué et de s'aider mutuellement à faire passer leurs troupeaux. Jacob accepta, à condition de faire passer ses biens en premier. En un clin d'œil, les brebis de Jacob furent transférées par le berger de l'autre côté du torrent. Jacob déplaça ensuite les troupeaux du berger, mais quel que soit le nombre de bêtes qu'il emmenait sur la rive opposée, il en restait toujours sur la rive d'en face. Il n'y avait pas de fin au bétail, bien que Jacob eût travaillé toute la nuit. Enfin, à bout de patience, il se jeta sur le berger et le saisit à la gorge, en s'écriant: «O magicien, magicien, la nuit, les enchantements ne réussissent pas ! L'ange pensa: «Très bien, qu'il sache une fois pour toutes à qui il a eu affaire», et il toucha du doigt la terre, d'où jaillit le feu. Jacob dit: «Quoi ! tu penses ainsi m'effrayer, moi qui suis tout entier fait de feu ?» (247).
Le berger n'était autre que l'archange Michel, et dans son combat avec Jacob, il était assisté de toute la troupe d'anges qu'il commandait. Il était sur le point d'infliger à Jacob une blessure dangereuse, lorsque Dieu apparut, et tous les anges, y compris Michel lui-même, sentirent leur force s'évanouir. Voyant qu'il ne pouvait rien contre Jacob, l'archange toucha le creux de sa cuisse et le blessa. Dieu le réprimanda en disant: «Agis-tu comme il convient, en causant une tache à mon prêtre Jacob ? Michel s'étonna et dit: «C'est moi qui suis ton prêtre ! Mais Dieu dit: «Tu es Mon prêtre dans le ciel, et lui est Mon prêtre sur la terre.» Michel appela alors l'archange Raphaël en disant: «Mon camarade, je te prie, aide-moi à sortir de ma détresse, car tu es chargé de guérir toute maladie», et Raphaël guérit Jacob de la blessure que Michel lui avait infligée.
Le Seigneur continua à faire des reproches à Michel en disant: «Pourquoi as-tu fait du mal à mon fils premier-né ?» L'archange répondit: «Je ne l'ai fait que pour te glorifier», et Dieu désigna Michel comme ange gardien de Jacob et de sa postérité jusqu'à la fin de toutes les générations, en lui donnant ces paroles: «Tu es un feu, et Jacob est un feu ; tu es le chef des anges, et il est le chef des nations ; tu es suprême sur tous les anges, et il est suprême sur toutes les nations. C'est pourquoi celui qui domine tous les anges sera nommé auprès de celui qui domine tous les peuples, afin qu'il implore pour lui la miséricorde de celui qui domine tout.»
Michel dit à Jacob: «Comment se fait-il que toi, qui pouvais l'emporter sur moi, le plus éminent des anges, tu aies peur d'Ésaü ?»
Quand le jour parut, Michel dit à Jacob: «Laisse-moi aller, car le jour se lève» ; mais Jacob le retint, en disant: «Es-tu un voleur, ou un joueur de dés, pour craindre la lumière du jour ?» En ce moment apparurent plusieurs armées d'anges, qui dirent à Michel: «Monte, Michel, le temps des chants est venu, et si tu n'es pas au ciel pour diriger le choeur, personne ne chantera.» Michel pria Jacob de le laisser partir, car il craignait que les anges de 'Arabot ne le consument par le feu s'il n'était pas là pour entamer les chants de louange au moment voulu. Jacob répondit: «Je ne te laisserai pas partir si tu ne me bénis pas», ce à quoi Michel répondit: «Qui est le plus grand, le serviteur ou le fils ? Je suis le serviteur, et tu es le fils. Jacob avança l'argument suivant: «Les anges qui ont visité Abraham ne sont pas partis sans le bénir», mais Michel répliqua: «Ils ont été envoyés par Dieu dans ce but précis, et je ne l'ai pas été». Jacob insista et Michel le supplia en disant: «Les anges qui ont trahi un secret céleste ont été bannis de leur place pendant cent trente-huit ans. Veux-tu que je t'apprenne ce qui causerait mon bannissement à moi aussi ?» A la fin, l'ange dut néanmoins céder ; Jacob ne pouvait être ému, et Michel tint conseil avec lui-même en ces termes: «Je vais lui révéler un secret, et si Dieu demande pourquoi je l'ai révélé, je lui répondrai: Tes enfants te demandent ce qu'ils veulent, et Tu leur cèdes. Comment donc aurais-je pu laisser le désir de Jacob inassouvi ?».
Michel parla à Jacob en disant: «Un jour viendra où Dieu se révélera à toi, et il changera ton nom, et je serai présent quand il le changera. Ton nom ne sera plus appelé Jacob, mais Israël, car heureux es-tu, toi qui es né d'une femme, qui es entré dans le palais céleste et qui en a réchappé avec ta vie. Michel bénit Jacob en disant: «Que la volonté de Dieu soit que tes descendants soient aussi pieux que toi» (250).
En même temps, l'archange rappela à Jacob qu'il avait promis de donner à Dieu la dîme de ses biens, et aussitôt Jacob sépara cinq cent cinquante têtes de bétail de ses troupeaux, qui en comptaient cinq mille cinq cents. Michel poursuivit: «Mais tu as des fils, et tu n'as pas mis à part le dixième d'entre eux.» Jacob passa ses fils en revue: Ruben, Joseph, Dan et Gad, premiers-nés de leur mère, furent exemptés, et il ne resta plus que huit fils. Après les avoir nommés, jusqu'à Benjamin, il dut revenir en arrière et recommencer avec Simon, le neuvième, et terminer avec Lévi, le dixième.
Michel emmena Lévi au ciel et le présenta à Dieu en disant: «Seigneur du monde, celui-ci est ton lot, et le dixième t'appartient». Dieu étendit la main et bénit Lévi en accordant à ses enfants la bénédiction d'être les serviteurs de Dieu sur la terre, comme les anges étaient ses serviteurs dans les hauteurs. Michel reprit la parole: «Un roi ne pourvoit-il pas à la subsistance de ses serviteurs ?» Et Dieu attribua aux Lévites tout ce qui était consacré à l'Éternel (251).
Jacob dit à l'ange: «Mon père m'a donné la bénédiction qui était destinée à Ésaü, et je désire maintenant savoir si tu reconnaîtras cette bénédiction comme mienne, ou si tu m'accuseras à cause d'elle». L'ange répondit: «Je reconnais que la bénédiction t'appartient de droit. Tu ne l'as pas gagnée par la ruse, et moi et toutes les puissances célestes, nous la reconnaissons comme valable, car tu t'es montré maître des puissances du ciel comme d'Ésaü et de ses légions» (252).
Et même alors, Jacob ne laissa pas partir l'ange, il devait d'abord lui révéler son nom, et l'ange lui fit savoir qu'il s'agissait d'Israël, le même nom que Jacob porterait un jour (253).
L'ange s'en alla enfin, après que Jacob l'eut béni, et Jacob appela le lieu de la lutte Penuel, le même lieu auquel il avait donné auparavant le nom de Mahanaïm, car les deux mots n'ont qu'un seul sens, le lieu de la rencontre avec les anges (254).

2288 Bible des peuples sur verset 2018-11-17: Quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever du jour (25). C’est une lutte entre Dieu et Jacob. Dieu accepte de paraître vaincu et lui confirme sa bénédiction. Dans sa lutte avec Dieu, Jacob comprend que ses épreuves étaient plus qu’une confrontation avec le monde et les hommes. Il luttait avec Dieu. Dieu lui avait promis la réussite, mais il ne l’accorde que lorsque Jacob a été jusqu’au bout de ses forces. Je ne te laisserai pas partir avant que tu ne m’aies béni. Jacob ne demande pas à Dieu une faveur, un peu d’assistance, mais il exige que Dieu tienne ses promesses. Nous sommes là très loin de cette attitude résignée qui, selon certains, caractérise un croyant. Si nous ne pouvions avoir aucune part dans les décisions divines qui nous concernent, ou qui concernent le gouvernement du monde, l’Alliance serait une tromperie. Aux carrefours de la vie, pris entre les deux possibilités de s’enliser ou de se dépasser, le croyant sait que Dieu lui accordera de se dépasser s’il le demande avec confiance.

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32,26 εἶδεν δὲ ὅτι οὐ δύναται πρὸς αὐτόν, καὶ ἥψατο τοῦ πλάτους τοῦ μηροῦ αὐτοῦ, καὶ ἐνάρκησεν τὸ πλάτος τοῦ μηροῦ Ιακωβ ἐν τῷ παλαίειν αὐτὸν μετ αὐτοῦ. ( ) 32,27 καὶ εἶπεν αὐτῷ Ἀπόστειλόν με· ἀνέβη γὰρ ὁ ὄρθρος. ὁ δὲ εἶπεν Οὐ μή σε ἀποστείλω, ἐὰν μή με εὐλογήσῃς. ( ) 32,28 εἶπεν δὲ αὐτῷ Τί τὸ ὄνομά σού ἐστιν., ὁ δὲ εἶπεν Ιακωβ. ( ) 32,29 εἶπεν δὲ αὐτῷ Οὐ κληθήσεται ἔτι τὸ ὄνομά σου Ιακωβ, ἀλλὰ Ισραηλ ἔσται τὸ ὄνομά σου, ὅτι ἐνίσχυσας μετὰ θεοῦ καὶ μετὰ ἀνθρώπων δυνατός. ( ) 32,30 ἠρώτησεν δὲ Ιακωβ καὶ εἶπεν Ἀνάγγειλόν μοι τὸ ὄνομά σου. καὶ εἶπεν Ἵνα τί τοῦτο ἐρωτᾷς τὸ ὄνομά μου., καὶ ηὐλόγησεν αὐτὸν ἐκεῖ. ( )



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