Premier Livre des Rois
17,23 Élie prit l’enfant, le fit descendre de la chambre haute dans la maison, et le redonna à sa mère. Élie lui dit : “Regarde, ton fils est vivant.” ( ) 17,24 Alors la femme dit à Élie : “Maintenant je sais que tu es un homme de Dieu, et quand tu dis la parole de Dieu, c’est vrai !”. ( ) 18,1 Longtemps après — cela faisait déjà trois ans — la parole de Dieu fut adressée à Élie : “Va et montre-toi à Akab, je vais faire tomber la pluie sur la terre.” ( ) 18,2 Élie partit donc pour se présenter devant Akab. La famine était terrible à Samarie. ( ) 18,3 Akab venait d’envoyer Obadyas, chef du palais royal, — cet Obadyas avait réellement la crainte de Yahvé ; ( )

18,4 lorsque Jézabel avait massacré les prophètes de Yahvé, Obadyas en avait pris 100 et les avait cachés 50 par 50 dans des grottes où il leur apportait du pain et de l’eau.


1206 Bible des peuples sur verset 2018-08-26: Nous retrouvons ici les groupes de prophètes qui déjà se manifestaient au temps de Samuel (voir le commentaire de 1Samuel 19.18). Des groupes charismatiques qui se chargeaient d’entretenir la ferveur religieuse du peuple, assez semblables à d’autres groupes prophétiques que l’on rencontrait dans les pays voisins. La divination était leur gagne-pain, ils rappelaient la place de Dieu dans le monde. Leur audience dans la société d’alors n’était pas plus étonnante que celle des dizaines de milliers de voyantes de notre société. Les auteurs de la Bible, parfois prophètes appelés par Dieu, plus souvent disciples de ces prophètes, jettent un regard critique sur les “fils de prophètes”, plus professionnels qu’hommes de Dieu ; ils ne les discréditent pas systématiquement.

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18,5 Akab dit à Obadyas : “Parcours le pays, va inspecter toutes les sources et tous les torrents. Peut-être trouverons-nous de l’herbe pour garder en vie chevaux et mulets au lieu d’abattre les bêtes.” ( ) 18,6 Ils se partagèrent donc le pays pour le parcourir : Akab partit seul par un chemin, et Obadyas aussi seul par un autre chemin. ( ) 18,7 Alors qu’Obadyas était en route, Élie vint à sa rencontre. Obadyas le reconnut, tomba la face contre terre et lui dit : “Est-ce toi, mon seigneur Élie ?” ( ) 18,8 Il lui répondit : “Oui, c’est moi. Va dire à ton maître que j’arrive.” ( ) 18,9 Obadyas répondit : “Quel péché ai-je commis pour que tu livres ton serviteur entre les mains d’Akab ? Il me fera mourir ! ( )



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