Second Livre de Samuel
18,23 Il répondit : "Peu importe, je veux courir." Alors Joab lui dit : "Eh bien, cours." Ahimaas partit en courant, il prit le chemin de la plaine et il devança le Kouchite. ( ) 18,24 David était assis entre les deux portes, et le guetteur faisait les cent pas sur le toit de la porte, au-dessus du rempart. Il leva les yeux et aperçut un homme qui courait seul. ( ) 18,25 Le guetteur cria la nouvelle au roi, qui déclara : “S’il est seul, c’est qu’il est porteur de bonne nouvelle.” L’autre pendant ce temps approchait. ( ) 18,26 Le guetteur aperçut un autre homme qui courait derrière, il appela le portier et lui dit : “Il y a en un autre qui court aussi seul.” Le roi dit : “Celui-là aussi apporte une bonne nouvelle.” ( ) 18,27 Le guetteur reprit : “Je reconnais le premier, c’est Ahimaas fils de Sadoq, je reconnais sa façon de courir.” Le roi dit : “C’est un homme qui vaut, il apporte sûrement une bonne nouvelle.” ( )

18,28 Lorsque Ahimaas fut tout près, il cria : “Salut !” Puis il se prosterna la face contre terre devant le roi. “Béni soit Yahvé ton Dieu, dit-il, il a livré les hommes qui s’étaient dressés contre mon seigneur le roi !”


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18,29 Le roi dit alors : “Le jeune Absalom est-il sauf ?” Ahimaas répondit : “Lorsque ton serviteur Joab m’a envoyé, j’ai vu une grande confusion, mais je ne sais pas exactement ce qui se passait.” ( ) 18,30 Le roi lui dit : “Mets-toi là et attendons.” Il se rangea de côté et attendit. ( ) 18,31 Derrière lui arrivait le Kouchite ; il dit : “Que mon seigneur le roi apprenne la bonne nouvelle : Yahvé t’a fait justice aujourd’hui, il t’a délivré de tous ceux qui s’étaient dressés contre toi.” ( ) 18,32 Le roi demanda au Kouchite : “Le jeune Absalom est-il sauf ?” Le Kouchite lui répondit : “Que les ennemis de mon seigneur le roi, que tous ceux qui se dressent contre lui pour faire le mal, aient le sort de ce jeune homme.” ( ) 19,1 Alors le roi se troubla, il monta à la chambre haute de la porte et se mit à pleurer. Tout en marchant il parlait ainsi : “Mon fils Absalom ! Mon fils ! Mon fils Absalom ! Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place ? Absalom, mon fils ! Mon fils !” ( )



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