Second Livre de Samuel
18,4 Le roi leur dit : “Je ferai ce qui vous semble bon.” Il resta donc près de la porte de la ville et toute la troupe sortit par cents et par milles. ( ) 18,5 Le roi donna cet ordre à Joab, à Abisaï et à Ittaï : "Ménagez le jeune Absalom par égard pour moi." Toute la troupe entendit cet ordre que le roi donnait aux chefs à propos d'Absalom. ( ) 18,6 L’armée se mit en campagne et marcha à la rencontre d’Israël ; la bataille se déroula dans la forêt d’Éphraïm. ( ) 18,7 Ce fut une grande défaite pour l’armée d’Israël, les serviteurs de David l’écrasèrent et elle perdit 20 000 hommes. ( ) 18,8 Le combat s’étendit à tout le secteur et ce jour-là les abrupts de la forêt firent plus de morts que l’épée. ( )

18,9 Les serviteurs de David rencontrèrent Absalom par hasard, il était monté sur un mulet et le mulet arriva sous les branches d’un grand chêne. Sa tête se prit dans le chêne et il resta suspendu entre ciel et terre tandis que le mulet continuait sa course.


1610 Bible des peuples sur verset 2018-09-09: Deux versets seulement pour la défaite d’Israël et les vingt mille victimes. Tout va se centrer sur la mort d’Absalom. Il est difficile de savoir si le rédacteur a été impressionné par l’affection irraisonnée de David pour son fils ou s’il y a vu une preuve de plus de son aveuglement progressif face à sa responsabilité politique. Joab montre la voie de la sagesse. David semble désormais dominé par les événements. Il n’a pas prévu la révolte de Chéba qui, à lire le chapitre 21, se serait produite peu de temps après. Une fois de plus c’est Joab qui sauve la situation, celui que David a maudit en 2Samuel 3.29 et dont il demandera l’exécution quand il sera près de mourir ( 1Rois 2.5).

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18,10 Un homme l’aperçut et il avertit Joab : “J’ai aperçu Absalom suspendu à un chêne.” ( ) 18,11 Joab dit à celui qui lui apportait cette nouvelle : “Ainsi tu l’as vu ! Pourquoi ne l’as-tu pas frappé sur-le-champ ? Je t’aurais donné 10 pièces d’argent et une ceinture.” ( ) 18,12 Mais l’homme répondit à Joab : “Même si j’avais dans les mains tes 1 000 pièces d’argent, je ne porterais pas la main sur le fils du roi. Devant nous tous le roi a donné cet ordre à toi, à Abisaï et à Ittaï : Épargnez le jeune Absalom par égard pour moi. ( ) 18,13 Même si je n’avais rien dit, le roi l’aurait su, et toi, tu te serais tenu à l’écart.” ( ) 18,14 Joab dit : “Je perds mon temps avec toi.” Il prit dans sa main trois javelots et les enfonça dans le cœur d’Absalom qui était encore en vie dans le chêne. ( )



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