Second Livre de Samuel
13,23 Deux ans plus tard, Absalom avait les tondeurs à Baal-Hazor, à côté d’Éphraïm. Absalom invita donc tous les fils du roi. ( ) 13,24 Absalom dit au roi : “Ton serviteur reçoit les tondeurs, que le roi vienne avec ses gens chez ton serviteur.” ( ) 13,25 Mais le roi répondit à Absalom : Non, mon fils, nous n’irons pas tous, ce serait une charge trop lourde pour toi.” Absalom eut beau insister auprès du roi, il ne voulut pas y aller et se contenta de le bénir. ( ) 13,26 Absalom dit alors : “Soit ! Mais du moins, accepte que mon frère Amnon vienne.” Le roi lui répondit : “Pourquoi irait-il avec toi ?” ( ) 13,27 Mais Absalom insista tellement que le roi laissa partir Amnon avec les autres fils du roi. Absalom prépara un festin royal. ( )

13,28 Il donna cet ordre à ses garçons : “Faites attention, lorsque Amnon sera ivre, je vous dirai : Frappez Amnon ! Aussitôt vous le tuerez. Ne craignez rien. C’est moi qui vous donne cet ordre. Vous n’hésiterez pas, vous montrerez que vous êtes des hommes.”


( )
13,29 Les serviteurs d’Absalom firent donc pour Amnon comme Absalom leur avait ordonné. Voyant cela, tous les fils du roi se levèrent : chacun enfourcha sa mule et ils prirent la fuite. ( ) 13,30 Ils étaient encore en route que déjà la nouvelle arrivait à David : “Absalom a frappé tous les fils du roi, aucun n’en est réchappé.” ( ) 13,31 Le roi se leva, déchira ses vêtements et se coucha par terre ; tous ses gens qui étaient autour de lui déchirèrent aussi leurs vêtements. ( ) 13,32 Alors Yonadab, fils de Chiméa, le frère de David, prit la parole et dit : “Mon seigneur ne doit pas croire qu’on a mis à mort tous les jeunes gens, les fils du roi : seul Amnon est mort, et c’était une chose décidée dans la tête d’Absalom depuis le jour où Amnon avait violé sa sœur Tamar. ( ) 13,33 Que mon seigneur ne prenne donc pas la chose à cœur, qu’il ne pense pas que tous les fils du roi sont morts. Non, seul Amnon est mort, ( )



trouve dans 0 passage(s):
trouve dans 0 liturgie(s):
trouve dans 0 document(s) de référence:
Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 17