Second Livre de Samuel
1,16 David dit encore : “Que ton sang retombe sur ta tête. Tu t’es condamné toi-même quand tu as dit que tu avais frappé à mort l’homme consacré par Yahvé.” ( ) 1,17 Puis David entonna une lamentation sur Saül et sur son fils Jonathan ( ) 1,18 et il ordonna de l’apprendre aux fils de Juda : c’est le chant de l’arc, qu’on peut lire dans le livre du Juste. ( Jos 10,12 , ) 1,19 Comment sont-ils tombés sur les montagnes, ces héros qui faisaient la gloire d’Israël ? ( ) 1,20 Ne l’annoncez pas dans Gat, ne portez pas la nouvelle dans les rues d’Ashkélon, ne donnez pas cette joie aux femmes Philistines, aux filles des incirconcis ! ( )

1,21 Que plus jamais rosée ni pluie ne tombent sur vous, montagnes de Guelboé, campagne verdoyante : c’est là que fut profané le bouclier des héros. Il ne fallait pas d’huile pour le bouclier de Saül,


1562 Bible des peuples sur verset 2018-09-09: Montagnes de Guelboé. David est déjà célèbre pour son talent poétique (voir 1Samuel 16.18). Ce poème qu’on lui attribue est un des plus anciens chants de la Bible.

( )
1,22 mais le sang des blessés, la graisse des héros. Ni l’arc de Jonathan ne reculait, ni l’épée de Saül ne frappait dans le vide. ( ) 1,23 Vous étiez aimés, désirés, Saül et Jonathan : ni la vie ni la mort ne vous ont séparés. Ils étaient plus rapides que les aigles, ils étaient plus forts que les lions. ( ) 1,24 Pleurez sur Saül, filles d’Israël ! Il vous revêtait d’étoffes de couleur, sur vos robes de fête il posait des bijoux d’or. ( ) 1,25 Comment sont-ils tombés, ces héros ? Qui frappa à mort Jonathan, au cœur du combat ? ( ) 1,26 J’ai le cœur brisé pour toi, Jonathan, mon frère, tu m’étais si cher ! Ton amour était pour moi, plus merveilleux que l’amour des femmes. ( )



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