Livre du Deutéronome
13,16 ἀναιρῶν ἀνελεῖς πάντας τοὺς κατοικοῦντας ἐν τῇ πόλει ἐκείνῃ ἐν φόνῳ μαχαίρας, ἀναθέματι ἀναθεματιεῖτε αὐτὴν καὶ πάντα τὰ ἐν αὐτῇ ( ) 13,17 καὶ πάντα τὰ σκῦλα αὐτῆς συνάξεις εἰς τὰς διόδους αὐτῆς καὶ ἐμπρήσεις τὴν πόλιν ἐν πυρὶ καὶ πάντα τὰ σκῦλα αὐτῆς πανδημεὶ ἐναντίον κυρίου τοῦ θεοῦ σου, καὶ ἔσται ἀοίκητος εἰς τὸν αἰῶνα, οὐκ ἀνοικοδομηθήσεται ἔτι. ( ) 13,18 οὐ προσκολληθήσεται ἐν τῇ χειρί σου οὐδὲν ἀπὸ τοῦ ἀναθέματος, ἵνα ἀποστραφῇ κύριος ἀπὸ θυμοῦ τῆς ὀργῆς αὐτοῦ καὶ δώσει σοι ἔλεος καὶ ἐλεήσει σε καὶ πληθυνεῖ σε, ὃν τρόπον ὤμοσεν κύριος τοῖς πατράσιν σου, ( ) 13,19 ἐὰν ἀκούσῃς τῆς φωνῆς κυρίου τοῦ θεοῦ σου φυλάσσειν πάσας τὰς ἐντολὰς αὐτοῦ, ὅσας ἐγὼ ἐντέλλομαί σοι σήμερον, ποιεῖν τὸ καλὸν καὶ τὸ ἀρεστὸν ἐναντίον κυρίου τοῦ θεοῦ σου. ( ) 14,1 Υἱοί ἐστε κυρίου τοῦ θεοῦ ὑμῶν· οὐ φοιβήσετε, οὐκ ἐπιθήσετε φαλάκρωμα ἀνὰ μέσον τῶν ὀφθαλμῶν ὑμῶν ἐπὶ νεκρῷ· ( )

14,2 ὅτι λαὸς ἅγιος εἶ κυρίῳ τῷ θεῷ σου, καὶ σὲ ἐξελέξατο κύριος ὁ θεός σου γενέσθαι σε αὐτῷ λαὸν περιούσιον ἀπὸ πάντων τῶν ἐθνῶν τῶν ἐπὶ προσώπου τῆς γῆς.


2465 Bible des peuples sur verset 2018-11-24: Les chapitres 14—16 établissent les bases qui assureront la cohésion de la société israélite. Pour commencer, les prohibitions d’ordre alimentaire. Ensuite les dîmes qui permettent d’entretenir un culte digne de Dieu. Puis vient l’année de la Rémission, laquelle mettra un frein aux processus qui vont séparant toujours davantage riches et pauvres. Enfin les fêtes qui seront pour tous les hommes de la nation l’occasion d’une rencontre à Jérusalem autour du Temple. Les prohibitions alimentaires seront un moyen de se séparer des autres peuples qui habitent la Palestine. Elles seront complétées par d’autres règles touchant ce qui est pur ou impur et marqueront peu à peu toute la trame de la vie quotidienne. Elles permettront ainsi au Juif, même émigré, de ne pas se fondre dans la masse des non-Juifs mais d’avoir toujours besoin de la solidarité avec ses “frères”. Les dîmes sont un engagement concret, un de ceux devant lequel de fort nombreux croyants reculent, prétextant d’un sens plus spirituel des réalités religieuses. Une partie des dîmes n’est pas entièrement donnée (14.22-27). On la dépense à Jérusalem, et il y a d’abondantes retombées sur le Temple et sur la ville. Ce n’est pas le cas de la dîme de tous les trois ans, destinée au pauvre et au lévite (28-29). N’oublions pas que le Deutéronome fait partie de la grande réforme qui mit fin aux sanctuaires de province pour donner l’exclusivité au temple de Jérusalem. Elle voulait éliminer de nombreux abus de fait et bien des compromissions religieuses, mais aussi elle déposséda tous les prêtres qui vivaient de ces sanctuaires. On ne leur retire pas le caractère sacré qu’ils se transmettent de père en fils, et la communauté se devra d’assurer leur maintien. L’année de la rémission est déjà ce que sera dans le Lévitique l’année sabbatique : une année de remise des dettes grâce à laquelle tout israélite gardera en Israël sa part d’héritage. Elle devra favoriser la réconciliation et la solidarité sociale. Quant aux trois fêtes, elles sont inséparablement acte religieux et manifestation nationale. C’est là que le peuple éprouve plus profondément son identité comme peuple de Dieu, et que la foi se réaffirme au souvenir des interventions de Dieu dans son histoire. Il est bien évident que toutes ces lois ne prennent leur sens que dans le cadre unique de l’histoire d’Israël. Elles ont dû présider à la réforme d’Ézékias dont le deuxième livre des Chroniques nous fait le plus grand éloge à propos de la Grande Pâque qu’il fit célébrer ( 2Chroniques 29—31). Elles ont inspiré de même la Réforme de Josias un siècle plus tard. Mais lorsque des chrétiens aujourd’hui s’inquiètent de l’effondrement moral de la société en des pays qui avaient une identité chrétienne, il n’est pas inutile pour eux de relire ces pages : on ne refait pas un pays sans lui imposer une mission, sans lui demander des sacrifices qui coûtent et sans créer des institutions de solidarité effective et de redistribution. Gandhi avait inscrit parmi les lois fondamentales de toute société ces deux adages : pas de politique sans morale, pas de culte sans sacrifices.

( )
14,3 Οὐ φάγεσθε πᾶν βδέλυγμα. ( ) 14,4 ταῦτα τὰ κτήνη, ἃ φάγεσθε· μόσχον ἐκ βοῶν καὶ ἀμνὸν ἐκ προβάτων καὶ χίμαρον ἐξ αἰγῶν, ( ) 14,5 ἔλαφον καὶ δορκάδα καὶ βούβαλον καὶ τραγέλαφον καὶ πύγαργον, ὄρυγα καὶ καμηλοπάρδαλιν· ( ) 14,6 πᾶν κτῆνος διχηλοῦν ὁπλὴν καὶ ὀνυχιστῆρας ὀνυχίζον δύο χηλῶν καὶ ἀνάγον μηρυκισμὸν ἐν τοῖς κτήνεσιν, ταῦτα φάγεσθε. ( ) 14,7 καὶ ταῦτα οὐ φάγεσθε ἀπὸ τῶν ἀναγόντων μηρυκισμὸν καὶ ἀπὸ τῶν διχηλούντων τὰς ὁπλὰς καὶ ὀνυχιζόντων ὀνυχιστῆρας· τὸν κάμηλον καὶ δασύποδα καὶ χοιρογρύλλιον, ὅτι ἀνάγουσιν μηρυκισμὸν καὶ ὁπλὴν οὐ διχηλοῦσιν, ἀκάθαρτα ταῦτα ὑμῖν ἐστιν· ( )



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