Livre des Nombres
23,18 Et Balaam proclama son poème : “Lève-toi Balak, écoute ! Prête-moi l’oreille, fils de Sipor ! ( ) 23,19 Dieu n’est pas un homme pour mentir, il n’est pas un fils d’homme pour revenir en arrière. Dit-il quelque chose sans le faire ? Ou parle-t-il sans agir ? ( He 11,1 , ) 23,20 Regarde ! Il m’a pris pour bénir, s’il bénit, comment dire autrement ? ( ) 23,21 Il n’a pas vu de faute en Jacob, il n’a pas perçu de mal en Israël. Yahvé son Dieu est avec lui, chez lui on entend acclamer un roi. ( ) 23,22 Dieu le fait sortir d’Égypte, et lui donne les cornes du buffle ! ( )
23,23 Point n’est besoin de magie en Jacob, ni de sorcellerie en Israël : car en temps voulu sera prédit à Jacob, à Israël, ce que Dieu prépare.
( )
23,24 Ce peuple se lève comme une lionne, se dresse comme un lion. Il ne revient pas sans avoir dévoré sa proie, sans avoir bu le sang de ses victimes.” ( ) 23,25 Balak dit à Balaam : “Si tu ne le maudis pas, du moins ne le bénis pas !” ( ) 23,26 Mais Balaam répondit à Balak : “Je te l’ai bien dit : ce que Yahvé dira, je le ferai.” ( ) 23,27 Balak dit à Balaam : “Viens, je t’emmène autre part, et là peut-être ton Dieu trouvera-t-il bon de me le maudire !” ( ) 23,28 Alors Balak conduisit Balaam au sommet du Péor, face au désert. ( )
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