Apocalypse de Jean
6,8 Je vois alors un cheval verdâtre ; son cavalier, c’est la Mort avec, derrière elle, le Séjour des Morts. On l’autorise à exterminer un quart de la population par l’épée, la faim, l’épidémie et les bêtes de la terre. ( ) 6,9 Quand le cinquième sceau est ouvert, je vois sous l’autel les âmes de ceux qui ont été massacrés à cause de la parole de Dieu et du témoignage qu’ils avaient à rendre. ( ) 6,10 Ils appellent à grands cris : “Quand donc vas-tu faire justice, ô Maître saint et vrai ? Ne feras-tu pas payer notre sang aux habitants de la terre ?” ( ) 6,11 On donne alors à chacun d’eux un manteau blanc, et on les prie de patienter un moment jusqu’à ce que soit au complet le nombre de leurs frères et compagnons de service qui, comme eux, doivent être massacrés. ( ) 6,12 Lorsque je le vis ouvrir le sixième sceau, il y eut un grand tremblement de terre. Le soleil devint noir comme de la toile à sac, et la lune, couleur de sang ; ( )
6,13 les étoiles du ciel tombèrent sur la terre comme les premières figues d’un figuier secoué par la tempête.
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6,14 Le ciel se replia comme un rouleau qu’on enroule et les montagnes et les îles abandonnèrent leur place. ( ) 6,15 Alors les rois de la terre et les grands seigneurs, les généraux, les riches et les gens importants, et tous les autres, libres ou esclaves coururent se cacher dans les cavernes et dans les montagnes entre les roches. ( ) 6,16 Alors ils dirent aux montagnes et aux rochers : “Recouvrez-nous et cachez-nous aux regards de celui qui est assis sur le trône, loin de la colère de l’Agneau, ( ) 6,17 car le jour est venu de leur formidable colère : qui pourrait rester en place !. ( ) 7,1 Après cela j’ai vu quatre anges. Ils se tenaient aux quatre extrémités de la terre et retenaient les quatre vents de la terre pour empêcher que le vent souffle sur la terre, sur la mer et sur les arbres. ( )
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