Première Lettre de Jean de Jean
2,7 Mes bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais le commandement d’autrefois que vous avez depuis le début. Ce commandement d’autrefois, c’est la parole même que vous avez entendue. ( Jn 13,33 , ) 2,8 Et pourtant, c’est un commandement nouveau que je vous écris : il est vraiment neuf en lui et chez nous, et déjà les ténèbres reculent cependant que luit la vraie lumière. ( ) 2,9 Si quelqu’un pense être dans la lumière alors qu’il a de la haine pour son frère, il n’est pas encore sorti des ténèbres. ( ) 2,10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière ; il ne reste rien en lui qui puisse le faire chuter. ( ) 2,11 Par contre, celui qui a de la haine pour son frère est en ténèbres et marche dans les ténèbres. Il ne peut savoir où il va, car cette ténèbre l'a privé de la vue. ( )

2,12 Je vous écris ceci, mes enfants : vos péchés vous sont remis par son Nom.


21325 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: L'amour nous a libérés du monde

492 Bible des peuples sur verset 2017-11-04: Ici l’un des points clés de la prédication chrétienne : le pardon des péchés. Il est vrai que cette notion est devenue étrangère à la culture moderne, laquelle en revanche a vu se multiplier les désordres psychologiques. Le pardon des péchés est opéré par le Nom, c’est-à-dire par le pouvoir divin du Christ : Matthieu 9.2 ; 26.28 ; Luc 7.47 ; 17.3 ; 24.47 ; Jean 20.23 ; Actes 2.38 ; 5.31 ; 10.43 ; Romains 4.7 ; Colossiens 1.14. On peut toutefois se demander quelle différence il y a entre ce pardon et celui que les Juifs attendaient de leurs sacrifices — ou qu’ils attendent aujourd’hui lors de la fête du pardon. N’étaient-ils pas pardonnés ? Il n’y a pas à douter que Dieu pardonnait et pardonne en tous les temps. Ici cependant il y a quelque chose de neuf : la révélation du pardon par le sang de Jésus fait entrer dans notre existence cette vérité inouïe que le pardon est obtenu par le sacrifice volontaire du Christ. Cette révélation donne d’un coup la lumière sur un point où la culture humaine universelle était restée aveugle et muette : la place primordiale de la violence dans tous les développements de la culture et la justification qu’elle donnait toujours aux plus forts. Il y avait partout des victimes de la violence collective, mais on ne voulait pas ou on ne pouvait pas les voir. Lorsque l’Évangile nous montre Jésus pardonnant le péché, ce n’est pas seulement pour montrer qu’il était conscience de sa personnalité divine, c’est aussi parce qu’on savait, même sans philosophie, qu’il y avait là une révélation divine. Cette proclamation du pardon a déjà été largement donnée au monde, mais jamais sans que les communautés chrétiennes aient eu à souffrir beaucoup et à pardonner, certaines d’entre elles ayant totalement disparu. Plus se multiplient les liens entre les peuples et les individus, plus nous voyons que le pardon est le seul moyen de survivre.

( Mt 9,2 , Mt 26,28 Lc 7,47 Lc 17,3 Lc 24,47 Jn 20,23 Ac 2,38 Ac 5,31 Ac 10,43 Rm 4,7 Col 1,14 )
2,13 Je vous écris ceci, parents : vous connaissez celui qui est depuis le commencement. Je vous écris ceci, jeunes : vous avez vaincu le Mauvais. ( ) 2,14 Je vous ai écrit, mes enfants, parce que vous connaissez le Père. Je vous ai écrit, parents, parce que vous connaissez celui qui est depuis le commencement. Je vous ai écrit, jeunes, parce que vous êtes forts et que la parole de Dieu demeure en vous et vous avez vaincu le Mauvais. ( ) 2,15 N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui. ( ) 2,16 Car tout ce qui est dans le monde, que ce soit le désir de la chair, ou l’avidité des yeux, ou l’arrogance des riches — cela n’a rien à voir avec le Père, mais avec le monde. ( ) 2,17 Et le monde passe avec sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours. ( )



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