Lettre à Tite de Paul
3,11 Un tel individu, tu le sais, est un dévoyé et un pécheur qui se condamne lui-même. ( ) 3,12 Lorsque je t'aurai envoyé Artémas ou Tychique, hâte-toi de me rejoindre à Nicopolis. C'est là que j'ai décidé de passer l'hiver. ( ) 3,13 Prends toutes dispositions pour le voyage du juriste Zénas et d'Apollos, afin qu'ils ne manquent de rien. ( ) 3,14 Les nôtres aussi doivent apprendre à exceller dans la pratique du bien pour faire face aux nécessités pressantes. Ainsi ne seront-ils pas sans fruits. ( ) 3,15 Tu as le salut de tous ceux qui sont avec moi. Salue ceux qui nous aiment dans la foi. La grâce soit avec vous tous! ( )
Lettre à Philémon de Paul

1,1 Paul, prisonnier du Christ Jésus, et le frère Timothée, à Philémon, notre cher collaborateur,


4913 Chouraqui sur titre livre 2019-04-20: L’auteur incontesté de cette lettre, Paul, s’adresse à l’un de ses convertis, originaire de Colosses, Philémon, dont l’esclave s’était enfui en emportant, semble-t-il, de l’argent volé. Grâce à Paul, l’esclave repentant s’est converti à la foi nouvelle; en compagnie de Tychique (Col 4,9), il retourne chez son maître nanti d’une lettre de recommandation.
Paul fait appel à la générosité de Philémon en faveur de son esclave fugitif, qui était passible de mort. Dans sa charmante brièveté, la lettre à Philémon, dont l’authenticité ne fut jamais sérieusement contestée, nous informe de l’attitude de l’Église naissante en face du grave problème de l’esclavage.

2634 Bible des peuples sur verset 2018-11-27: Philémon de Colosses avait un esclave du nom d’Onésime : beau nom pour un esclave car Onésime veut dire “utile” ! (voir 11). Onésime s’échappe, sans doute avec l’argent de son maître et, nous ne savons par quels intermédiaires, il retrouve Paul qu’il avait connu chez son maître. Dans ce temps, Paul est prisonnier à Césarée, mais ses amis ont toute liberté pour le visiter ( Actes 24.23). Onésime se convertit et est baptisé. Après quoi Paul le fait repartir chez son ancien maître avec une lettre de recommandation que nous lisons ici. Il est intéressant de comparer cette lettre de Paul avec une lettre écrite quelques années avant par Cicéron en faveur d’un esclave qui était dans le même cas. Le grand humaniste païen demande le pardon d’un coupable. Paul, par contre, demande que l’esclave soit considéré comme un frère et suggère même qu’il soit libéré (21). Nous avons déjà parlé des conseils que Paul donne aux esclaves dans Colossiens 3.22. Au cours de ces premières années de l’Église, la découverte d’une vie nouvelle dans le Christ semblait tellement plus importante que tout le reste, qu’être esclave ou libre ne faisait plus une grande différence (voir 1Corinthiens 7.17). À l’époque, personne ne pensait à la possibilité d’un changement des structures sociales : il y avait des esclaves, et il y en aurait toujours ! De fait, l’esclavage allait durer en occident jusqu’à l’invention de nouvelles méthodes pour utiliser la force animale. De plus, durant les premiers siècles les chrétiens étaient une minorité sans influence politique. Mais avant qu’on ne pense à changer les lois, les Chrétiens, guidés par leur foi, refusaient de traiter les esclaves comme des “objets” ou comme des êtres inférieurs ; et de plus en plus de maîtres, dans l’Église, renonçaient spontanément à leurs droits et libéraient leurs esclaves. Bien des gens pensent que la communauté chrétienne n’a rien à leur dire en ce qui concerne leurs responsabilités dans la société : ici, au contraire, nous voyons comment Paul engage toute la communauté dans le problème de Philémon.

( )
1,2 avec Apphia notre soeur, Archippe notre frère d'armes, et l'Eglise qui s'assemble dans ta maison. ( ) 1,3 A vous grâce et paix de par Dieu notre Père et le Seigneur Jésus Christ! ( ) 1,4 Je rends sans cesse grâces à mon Dieu en faisant mémoire de toi dans mes prières, ( ) 1,5 car j'entends louer ta charité et la foi qui t'anime, tant à l'égard du Seigneur Jésus qu'au bénéfice de tous les saints. ( ) 1,6 Puisse cette foi rendre agissant son esprit d'entraide en t'éclairant pleinement sur tout le bien qu'il est en notre pouvoir d'accomplir pour le Christ. ( )



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