Première Lettre à Timothée de Paul
2,13 C’est bien Adam qui a été créé le premier, et ensuite seulement Ève. ( ) 2,14 Et ce n’est pas Adam qui s’est laissé séduire. C’est la femme qui a été séduite et ensuite a fauté, ( ) 2,15 mais elle sera sauvée par sa maternité… pourvu qu’elles persévèrent dans la foi, la charité et la sainteté et qu’elles gardent une retenue. ( ) 3,1 Une chose est sûre : si quelqu’un aspire à la charge de gardien, il poursuit un but très noble. ( Tt 1,5 , ) 3,2 Il faut donc que le gardien soit sans reproche, homme d’une seule femme, chaste, maître de lui-même, correct, hospitalier, capable d’enseigner. ( )
3,3 Pas un buveur ou un querelleur, mais un homme large d’esprit, pacifique, qui ne recherche pas l’argent ;
1337 Bible des peuples sur verset 2018-09-03: Il est intéressant de voir comment cette lettre aborde, dans un désordre évident, les aspects les plus divers du ministère. Précisons : du ministère ordinaire de ces communautés dont les responsables étaient issus de la communauté elle-même : les apôtres et leurs auxiliaires se situaient à un autre niveau. Ici l’importance est mise sur l’équilibre de la personne. Timothée décidera de l’élévation des candidats au rang de ministres ayant autorité, mais on voit aussi que le candidat a manifesté à l’intérieur de la communauté son désir d’assumer une charge, et les conditions rappelées par Paul suggèrent que Timothée devra consulter la communauté avant de décider. Dès que les Églises se sont multipliées, les apôtres ont dû laisser à d’autres le soin de connaître à la fois les situations locales et les possibilités de ceux qui aspiraient à prendre des responsabilités. On a donc ici la base de départ pour le ministère, les éléments très humains sans lesquels on ne peut l’assumer, et ce sont des valeurs morales, l’équilibre et la réputation des candidats. Mais ce n’est qu’un commencement et tout le reste de la lettre montrera que le ministre est un homme en marche. Loin de se considérer comme jouissant d’un fief, il lui faudra désormais assumer la pratique de l’Évangile, c’est-à-dire l’approfondissement de la Parole, le courage pour annoncer le message, l’esprit de sacrifice pour partager les épreuves et persécutions promises aux vrais apôtres.
( )3,4 un homme qui dirige bien sa maisonnée et dont les enfants obéissent et sont bien élevés. ( ) 3,5 Car si quelqu’un ne sait pas mener sa maison, comment va-t-il prendre soin de l’Église de Dieu ? ( ) 3,6 Il ne faut pas prendre un nouveau converti ; l’orgueil pourrait lui tourner la tête et le diable le ferait tomber. ( ) 3,7 Il faut aussi que ceux de l’extérieur l’aient en estime ; sinon il sera discrédité et là encore le diable le prendra au piège. ( ) 3,8 La même chose pour les diacres. Il faut des hommes droits, qui n’ont qu’une seule parole, qui ne sont pas portés au vin ou attirés par l’argent, ( )
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