Première epître aux Corinthiens de Paul
11,22 Vous n'avez donc pas de maisons pour manger et boire? Ou bien méprisez-vous l'Eglise de Dieu, et voulez-vous faire honte à ceux qui n'ont rien? Que vous dire? Vous louer? Sur ce point, je ne vous loue pas. ( ) 11,23 Pour moi, en effet, j'ai reçu du Seigneur ce qu'à mon tour je vous ai transmis: le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, prit du pain ( ) 11,24 et, après avoir rendu grâce, le rompit et dit: "Ceci est mon corps, qui est pour vous; faites ceci en mémoire de moi." ( ) 11,25 De même, après le repas, il prit la coupe, en disant: "Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang; chaque fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi." ( 2Co 3,6 , ) 11,26 Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. ( Mc 14,22 , )

11,27 Ainsi donc, quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur.


1731 Bible des peuples sur verset 2018-10-21: Aux versets 26 et 28 Paul parle de manger le pain et boire le calice. Au verset 27 il parle de manger le pain ou de boire le calice. Certains ont voulu y voir un argument pour justifier la communion sous une seule espèce : l’une ou l’autre. L’Église, qui a autorité sur la matière du sacrement, a précisé que la communion sous une seule espèce donne la pleine communion au Christ, et cela nous suffit. Mais le verset 27, à lui seul, ne prouve rien : grammaticalement il est très correct au cas (tout à fait certain) où Paul pense : le pain et le calice. Ce sont des raisons humaines (hygiène, respect du sacrement dans un milieu peu éduqué) ou parfois cléricales (montrer la supériorité de ceux qui se sont réservé le droit de communier sous les deux espèces) qui ont favorisé la communion sous une seule espèce, laquelle perd une partie du sens que Jésus lui-même a voulu donner à l’eucharistie. Les règles qui demandent la communion sous une seule espèce ont été formulées en vue de certains dangers souvent réels et elles se sont imposées dans l’Église latine au cours du 13ème siècle. Partout où ces dangers n’existent pas, on ne peut qu’ignorer ces règles (dont l’autorité est bien inférieure à celles qui régissaient le sabbat : Matthieu 12.3) et revenir à la forme que Jésus a voulue.

( )
11,28 Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe; ( ) 11,29 car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s'il ne discerne le Corps. ( ) 11,30 Voilà pourquoi il y a parmi vous beaucoup de malades et d'infirmes, et que bon nombre sont morts. ( ) 11,31 Si nous nous examinions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. ( ) 11,32 Mais par ses jugements le Seigneur nous corrige, pour que nous ne soyons point condamnés avec le monde. ( )



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