Epitre aux Romains de Paul
4,4 Celui qui fait un travail, on ne dit pas qu’on lui “en tient compte” pour lui faire une faveur : on lui doit son salaire. ( ) 4,5 Mais si quelqu’un n’a aucun travail à montrer, mais seulement a eu foi en Celui qui fait les pécheurs “justes”, on lui tient compte de cette foi pour faire de lui un juste. ( ) 4,6 C’est ainsi que David proclame heureux ceux que Dieu compte parmi les justes, sans regarder à ce qu’ils ont fait : ( ) 4,7 Heureux ceux dont les fautes sont remises et dont les péchés sont enterrés ; ( 1Jn 2,12 , ) 4,8 heureux est l’homme à qui Dieu ne tient pas compte de son péché. ( )

4,9 Mais pour atteindre ce bonheur, la circoncision est-elle nécessaire, ou non ? Nous lisons : Il a tenu compte de la foi d’Abraham pour en faire un juste.


( )
4,10 Il lui en a tenu compte, mais quand ? Quand il était circoncis, ou avant de l’être ? Bien sûr, quand il n’était pas encore circoncis. ( ) 4,11 Il a reçu la circoncision comme la marque extérieure, le signe de cette “justice”, fruit de sa foi d’avant la circoncision. Ainsi il est le père de tous ceux qui croient sans être circoncis, et Dieu leur en tient compte pour les faire “justes”. ( ) 4,12 Il est aussi le père du peuple juif, à condition qu'il n'ait pas seulement la circoncision mais qu'il marche sur les traces d'Abraham, notre père, quand il croyait sans être encore circoncis. ( ) 4,13 La Loi n’intervient pas non plus dans la promesse faite à Abraham, ou plutôt à sa race, laquelle doit hériter du monde entier ; là encore il s’agit de devenir “justes” par la foi. ( ) 4,14 Si maintenant c’est la Loi qui donne accès à l’héritage, la foi n’a plus aucun sens, et de la promesse il ne reste rien. ( )



trouve dans 0 passage(s):
trouve dans 0 liturgie(s):
trouve dans 0 document(s) de référence: