Actes des Apôtres de Luc
20,30 Certains d’entre vous se mettront à enseigner une doctrine falsifiée, dans le seul but de détacher les disciples pour qu’ils les suivent. ( 1Tm 4,3 , ) 20,31 Restez donc en éveil. Rappelez-vous que durant trois ans, de jour et de nuit, je n’ai pas cessé de reprendre chacun de vous dans les larmes. ( ) 20,32 Maintenant je vous confie à Dieu et à la parole porteuse de sa grâce : elle est capable de construire vos personnes et de vous assurer l’héritage, avec tous ceux qui ont été sanctifiés. ( ) 20,33 Je n’ai attendu de personne argent, or ou vêtements. ( ) 20,34 Voyez mes mains : vous savez qu’elles m’ont assuré le nécessaire pour moi et pour ceux qui étaient avec moi. ( )

20,35 Je vous ai ainsi montré clairement comment vous donner du mal pour aider ceux qui sont en difficulté ; rappelez-vous les paroles du Seigneur Jésus, qui a dit : “C’est une chance de donner, plus que de recevoir”.


21458 Question assises EDC sur verset 2024-02-26: Comment mon propre travail témoigne-t-il d'un "soutien aux faibles" ?"

1918 Bible des peuples sur verset 2018-10-31: Paul cite ici une parole de Jésus que la tradition conservait mais qui n’a pas trouvé place dans nos évangiles. Il est sûr que quelques autres paroles authentiques doivent figurer dans des écrits que l’Église n’a pas reconnus comme “tradition des apôtres”, tels que l’Évangile de Thomas ou l’Évangile de Pierre. L’Église a-t-elle refait l’évangile ? Il est fort remarquable que nous trouvions ici la seule mention d’une parole de Jésus hors des évangiles. De fait, toutes les fois que les apôtres veulent appuyer leurs paroles sur l’autorité divine, c’est à l’Ancien Testament qu’ils se réfèrent. Ceci nous invite à être très prudents dans les conclusions qu’on pourrait tirer de la “critique des formes”. Rappelons que c’est une manière d’étudier, non pas d’abord ce que dit le texte mais la manière dont il le dit. Car tout ce qu’on écrit est destiné à des lecteurs, et l’auteur présente son récit en fonction de ce qu’il veut enseigner. De même il est certain qu’un auteur développe son récit selon certaines règles ou façons d’écrire habituelles dans son milieu pour tel ou tel genre de littérature. Mais bien souvent ceux qui appliquent cette méthode gardent sans le dire deux préjugés. D’une part, ils pensent que les évangiles ont été écrits à partir de traditions orales très peu contrôlées ; d’autre part, ils sont convaincus que les prédicateurs qui répétaient ces traditions adaptaient, pour ne pas dire qu’ils fabriquaient des paroles de Jésus, en fonction des nécessités de leur auditoire. Nous avons signalé le premier de ces préjugés dans l’Introduction aux Évangiles. Quant au second, si les apôtres ne citent pas Jésus, c’est bien la preuve qu’ils ne s’inquiètent absolument pas de se forger des arguments à partir de ses paroles vraies ou supposées. Durant toute la première génération, le témoignage des apôtres sur Jésus et l’Évangile est distinct de l’Écriture, c’est-à-dire l’Ancien Testament, la distinction est claire en 2Timothée 4.14-15 et elle le sera encore en Jean 2.22. C’est l’Écriture qu’on invoque, ce sont les textes de l’Écriture qu’on tire à soi quand c’est nécessaire pour les adapter aux nécessités de la prédication : voir toutes les controverses de Romains, 1Corinthiens, Hébreux… Par contre le regard sur Jésus et sur ses actes reste désintéressé : c’est un témoignage et on n’y touche pas. Les apôtres entendent bien lui rester fidèles, mais pour eux c’est comme un esprit qu’ils ont reçu de lui et ils le transmettent sans se sentir obligés de faire des citations. Le témoignage est gardé dans l’évangile, mais il n’est pas un instrument pour discuter et convaincre. Même lorsque l’Église se réunit à Jérusalem pour définir sa personnalité et chercher son avenir, ce n’est pas dans l’évangile qu’elle cherche son inspiration, c’est dans les textes de la liturgie juive ( Actes 15.6). Les apôtres suivaient le chemin que Jésus leur avait ouvert lorsque, pour les convaincre de sa résurrection, il leur montrait qu’elle venait s’inscrire dans le grand courant de la révélation biblique. Il n’y a donc aucune raison de penser que les nécessités des Églises les ont amenées à adapter et à déformer l’enseignement que Jésus avait fait mémoriser à ses apôtres ou les faits dont ils avaient été témoins. Les évangélistes modifieront quelques détails des paraboles ou des lieux, comme la façon dont on sème ( Luc 13.19), la couverture des maisons ( Luc 5.19), l’endroit où l’on place la lampe durant la nuit, mais tout cela ne touche que le décor. Et si l’on parle avec raison de la différence de point de vue de Matthieu, de Marc et de Luc sur Jésus et sur l’Évangile, elle se manifeste par des touches insensibles, elle résulte du fait que Matthieu et Luc ont utilisé des documents que Marc ne connaît pas et qu’ils les ont composés de façon diverse. Ils n’ont pas déformé les documents qu’ils avaient en mains.

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20,36 Lorsque Paul a eu terminé, il s’est mis à genoux avec tous pour prier. ( Lc 22,41 , ) 20,37 Tous pleuraient et se jetaient à son cou pour l’embrasser ; ( ) 20,38 ils étaient très peinés de ce qu’il avait dit, qu’ils ne le reverraient pas. Ensuite ils l’ont conduit au bateau. ( ) 21,1 L’heure du départ est arrivée, et nous nous sommes arrachés à eux. Nous sommes allés droit sur Cos puis, le jour suivant, sur Rhodes, et de là, sur Patara. ( ) 21,2 Nous y avons trouvé un bateau en partance pour la Phénicie, nous y sommes montés et le bateau est parti. ( )



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