Actes des Apôtres de Luc
18,23 Il y resta un certain temps, puis il repartit. Il parcourut successivement la région des Galates ou, si l’on veut, la Phrygie, en vue d’affermir les disciples. ( ) 18,24 Un Juif du nom d’Apollos était arrivé à Éphèse. Il était originaire d’Alexandrie et très fort sur les Écritures ; c’était un vrai orateur. ( ) 18,25 On lui avait enseigné le chemin du Seigneur et il parlait avec beaucoup d’enthousiasme. Il enseignait de façon correcte ce qui se rapportait à Jésus, mais il ne savait pas plus loin que le baptême de Jean. ( ) 18,26 Il parlait donc très librement dans la synagogue. Priscille et Aquilas l’entendirent, ils le prirent à part et lui exposèrent le Chemin plus en détail. ( ) 18,27 Comme il avait l’intention de passer en Achaïe, les frères l’y encouragèrent, écrivant aux disciples de là-bas de l’accueillir. De fait, quand il arriva, il aida beaucoup ceux qui avaient cru par grâce de Dieu, ( )

18,28 car il discutait fermement en public avec les Juifs, prouvant par les Écritures que Jésus est le Messie.


1903 Bible des peuples sur verset 2018-10-29: Il prouvait par les Écritures que Jésus est le Messie. Certains pourront penser qu’à cette époque, ni les Juifs, ni Apollos, n’avaient assez de sens historique pour réfuter une interprétation simpliste des textes bibliques ; donc, tout orateur convaincu, bon connaisseur de l’Écriture, pouvait lui faire dire ce qu’il voulait, comme c’est le cas aujourd’hui avec les fondamentalistes. De fait, un tel jugement pourrait bien dénoncer, non pas le simplisme d’Apollos, considéré comme un prophète, mais l’indigence de notre propre formation biblique. Pour qui reçoit l’Écriture comme Parole de Dieu dont le but est de nous convertir au Christ, juge universel de l’histoire humaine, la préparation biblique vise avant tout à s’imprégner de cet appel de telle façon que notre foi et notre vision de l’existence puissent rejoindre la simplicité parfaite de l’évangile. Une culture biblique capable de remettre les textes dans le contexte historique et pédagogique de la révélation est indispensable, mais elle ne devrait pas stériliser les dons propres de l’apôtre. Toujours il lui faudra s’imprégner des mots et de la sagesse de l’Écriture au point de pouvoir éclairer le chemin des simples et de ceux qui cherchent. Une étude biblique qui n’amène pas avant tout à reconnaître et aimer Jésus, comme le faisait Apollos, est étrangère à l’Écriture.

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19,1 Dans le temps qu’Apollos était à Corinthe, Paul voyageait à Éphèse, passant par la montagne, et il y trouvait quelques disciples. ( ) 19,2 Il leur demande : “Avez-vous reçu l’Esprit Saint quand vous avez cru ?” Ils répondent : “Nous n’avons même pas entendu dire qu’on reçoive l’Esprit Saint.” ( ) 19,3 Paul leur dit : “Quel baptême avez-vous reçu ?” Ils répondent : “Le baptême de Jean.” ( ) 19,4 Alors Paul explique : “Lorsque Jean baptisait en vue d’un changement de vie, il disait au peuple de croire en celui qui viendrait après lui, et c’est Jésus.” ( ) 19,5 En entendant cela, ils se font baptiser au nom du Seigneur Jésus. ( )



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