Actes des Apôtres de Luc
17,18 Quelques philosophes épicuriens et stoïciens acceptaient le dialogue, d’autres disaient : “Que cherche ce grand parleur ?”, ou encore : “Ce doit être un prédicateur de divinités étrangères.” Tout cela parce que Paul parlait de Jésus et de la Résurrection. ( ) 17,19 Alors ils le conduisent avec eux à l’Aréopage et lui posent la question : “Pouvons-nous connaître cette doctrine nouvelle que tu prêches ? ( ) 17,20 Tu nous lances aux oreilles des choses bien étranges et nous aimerions savoir à quoi rime tout cela.” ( ) 17,21 Il faut dire que les Athéniens et les étrangers qui sont là de passage n’ont pas de plus grand plaisir que de dire ou d’entendre la dernière nouveauté. ( ) 17,22 Paul prend donc la parole au milieu de l’Aréopage et commence à leur dire : “Athéniens, j’admire jusqu’où va votre sens religieux. ( )
17,23 Je me promenais, je regardais vos monuments sacrés, et je découvre un autel avec cette inscription : “Au Dieu inconnu”. Or je viens précisément vous annoncer ce que vous vénérez sans le connaître.
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17,24 Le Dieu qui a fait l’univers avec tout ce qui s’y trouve ne réside pas dans des temples de notre fabrication, puisqu’il est Seigneur du ciel et de la terre. ( ) 17,25 Il n’a que faire de mains humaines pour le servir : de quoi a-t-il besoin, lui qui donne à tous la vie, le souffle, et tout le reste ? ( ) 17,26 Il avait tiré d’un même sang toute le genre humain ; il a voulu qu’il occupe toute la face de la terre, puis il a fixé pour chaque peuple un territoire déterminé et un temps de l’histoire. ( ) 17,27 Il leur fallait chercher l’être divin : peut-être trouveraient-ils à force de tâtonnements. Car de fait il n’est pas loin de nous, ( ) 17,28 c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être, comme l’ont dit quelques-uns de vos poètes : Nous sommes aussi de sa race. ( )
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