Evangile de Jean
21,8 Les autres disciples arrivent avec la barque ; de fait, ils ne sont pas loin du bord, une centaine de mètres, et ils traînent le filet avec les poissons. ( ) 21,9 Quand ils sont descendus à terre, ils voient un feu de braises préparé avec du poisson dessus et du pain. ( ) 21,10 Jésus leur dit : “Donnez-nous donc des poissons que vous avez pris.” ( ) 21,11 Simon-Pierre monte dans la barque et amène le filet sur le rivage. Il était plein de gros poissons, 153 en tout, mais avec tout ce nombre le filet ne s’était pas déchiré. ( ) 21,12 Alors Jésus leur dit : “Venez donc déjeuner.” Aucun des disciples n’osait lui demander : “Qui es-tu ?” Car ils savaient bien que c’était le Seigneur. ( )

21,13 Jésus s’avança, il prit le pain et le leur donna, et de même pour les poissons.


255 Olivier Quoy sur verset 2004-04-26: Jésus ne s'impose pas, mais se révèle au signe de la fraction du pain. (emmaüs…)

304 missel.free.fr sur verset 2004-05-01: Ce poisson grillé signifie le Christ. Il a voulu descendre et se cacher dans l'océan du genre humain ; il s'est laissé prendre dans le filet de notre mort ; il a passé dans sa Passion par la flamme de toutes nos souffrances ; et maintenant il se donne à nous (saint Grégoire le Grand : homélie XXIV). Ce poisson passé par le feu c’est le Christ qui a passé par les tourments de sa Passion. Il est aussi le pain qui est descendu du ciel (saint Augustin : Tractatus in Johannis evangelium, CXXIII 2). Poisson : le 24 juin 1839, au cimetière d'Autun, les ouvriers d’un chantier de fouilles découvrent six fragments d'une plaque de marbre de deux centimètres d'épaisseur, gravée de caractères grecs que des professeurs du séminaire achètent séance tenante ; le lendemain, le futur cardinal Pitra trouve un septième fragment qui permet de reconstituer la presque totalité d'un titulus de cinquante-trois centimètres sur cinquante quatre : « Race céleste du poisson divin, fortifie ton cœur, puisque tu as reçu au milieu des mortels la source immortelle de l'eau divine. Très cher, réjouis ton âme par l'eau toujours jaillissante de la sagesse qui donne les trésors. Reçois ce mets doux comme le miel du Sauveur des saints, mange avec délices, tenant le poisson dans tes mains. Rassasie-toi avec le poisson, je le souhaite, mon maître et sauveur. Lumière des morts, je te supplie, donne un doux repos à ma mère. Ascandius, ô père bien-aimé de mon cœur, avec ma douce mère et mes frères, dans la paix du poisson, souviens-toi de Pectorius. » Il est convenu de dater cette inscription de la fin du deuxième ou du début du troisième siècle. Les archéologues chrétiens se lancent dans la recherche du symbole du poisson. J.-B. De Rossi, après avoir inventorié les momuments chrétiens où apparaît le poisson, découvre, dans la catacombe romaine de Saint-Callixte, une fresque où le Christ, symbolisé sous la forme d'un poisson, porte sur le dos une ciste contenant le pain et le vin eucharistiques ; il en déduit que « le poisson qui symbolise l'eucharistie ne procède pas du poisson qui fut grillé pour être mangé par Jésus et ses apôtres ... il procède du poisson vivant employé pour figurer le Christ dans le symbolisme secret et pour évoquer le dogme mystique de l'eucharistie » (1864). Seize ans plus tard, F. Delaunay s'interroge : « L'adoption de l'emblème est-elle due à cette circonstance que les cinq lettres du mot grec (poisson) sont, par hasard, les initiales des cinq mots : Jésus, Christ, de Dieu, le Fils, Sauveur ? » A quoi il répond que « l'opinion des Pères est nette sur ce point ; ils affirment que le poisson représente Jésus, parce que, dans la Bible, la mer désigne allégoriquement l'humanité, la vie humaine. Si l'humanité est la mer, les hommes, eux, sont les poissons, et celui qui, étant Dieu, a voulu revêtir la forme humaine, est le Poisson par excellence. »

( )
21,14 C’était la troisième fois que Jésus se manifestait à ses disciples après sa résurrection d’entre les morts ( ) 21,15 Après le repas, Jésus dit à Simon-Pierre : “Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ?” Pierre lui dit : “Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime.” Et Jésus lui dit : “Fais paître mes agneaux.” ( ) 21,16 Puis une seconde fois il lui demanda : “Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ?” Il répondit : “Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime.” Alors il dit : “Fais paître mes brebis.” ( ) 21,17 Pour la troisième fois il lui demanda : “Simon, fils de Jean, m’aimes-tu bien ?” Pierre devint triste parce que Jésus lui demandait pour la troisième fois : “M’aimes-tu vraiment ?” Il répondit : “Seigneur, tu sais tout, tu sais que vraiment je t’aime.” Et lui, il dit : “Fais paître mes brebis. ( ) 21,18 En vérité, en vérité, je te le dis : quand tu étais plus jeune tu te mettais ta ceinture et tu allais où tu voulais. Mais quand tu seras vieux, tu étendras les bras, et un autre te mettra ta ceinture et t’emmènera où tu ne veux pas.” ( )



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