Livre du Lévitique
10,16 Moïse rechercha le bouc de l’expiation, et s’aperçut qu’il avait été brûlé. Il se mit en colère contre Éléazar et Itamar, les deux fils qui restaient à Aaron : ( ) 10,17 “Pourquoi n’avez-vous pas mangé la victime du sacrifice d’expiation dans un lieu saint, leur dit-il, c’est une part sainte, et Yahvé vous l’a donnée pour expier le péché de la communauté et obtenir son pardon devant Yahvé. ( ) 10,18 Vous deviez introduire le sang de la victime à l’intérieur du sanctuaire, et la manger dans le sanctuaire, comme il me l’a ordonné.” ( ) 10,19 Aaron répondit à Moïse : “Ils ont bien offert aujourd’hui un sacrifice pour le péché et un holocauste, devant Yahvé. Mais après ce qui m’est arrivé aujourd’hui, qu’aurait dit Yahvé, si j’avais mangé du sacrifice pour le péché ?” ( ) 10,20 Cette explication parut bonne à Moïse. ( )

11,1 Yahvé parla à Moïse et à Aaron, il leur dit :


19387 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: "Animaux ""purs"" et ""impurs"""

19386 Bible des Peuples sur titre livre 2023-11-11: COMMENT DISCERNER LE PUR ET L'IMPUR

4250 Bible des peuples sur verset 2019-01-03: Cette troisième section (11-16) contient une série de rubriques permettant de distinguer entre ce qui est pur et ce qui est impur. Elle ajoute une cérémonie spéciale pour le jour de l’Expiation. Les Israélites avaient pour mission de célébrer le culte du Dieu unique. Cependant, pour se présenter au Temple ou pour prendre part à une réunion religieuse, ils devaient remplir certaines conditions qui les rendaient “purs”, comme nous l’avons commenté au chapitre 8. Être pur ou impur ne veut pas dire que quelqu’un est coupable ou non : ces termes indiquent seulement que quelqu’un peut ou non s’approcher de l’autel. Ces règles ont aidé Israël à découvrir le chemin de la vraie sainteté :
— Certains animaux que les païens honorent sont déclarés impurs et ils doivent être évités.
— Plusieurs lois ou “tabous” (interdictions d’origine sacrée) à propos de la sexualité aident à respecter le caractère sacré de la vie. Spontanément, n’importe quel peuple primitif a des lois régissant le sexe et la naissance : il en était de même chez les Juifs (voir 12.1-8 et chapitre 15).
— Quelques lois correspondent à des normes d’hygiène, même si des motifs religieux sont invoqués. Par exemple, l’interdiction de manger de la viande de porc (11.7) est prudente, étant donné que les porcs sont porteurs de maladie là où il n’y a pas d’hygiène. Il en est de même pour la lèpre (chap. 13).
Toute vie religieuse ou chrétienne est impossible sans éducation humaine et sans stabilité de la famille. On sait que certains mariages échouent malgré l’amour réciproque parce qu’il manque la force de caractère ou parce que, quand ils étaient enfants, les époux n’ont pas reçu d’éducation sérieuse, nécessaire pour former des êtres responsables. La Loi, avec ses mille préceptes dont beaucoup ne cherchent qu’un peu plus de dignité et d’humanité prépare tout un peuple à servir Dieu en vérité, même si ses instructions et ses rites extérieurs (Romains 2.28), restent au niveau de la chair (Philippiens 3.3). Bien des lois, dont le but nous échappe, servaient surtout à faire du peuple de Dieu un peuple différent des autres, en ce qui concerne le repas, les fêtes et les coutumes. Souvent établis parmi d’autres peuples, les Israélites ne pouvaient pas se mêler à leurs voisins païens : la Loi, qui régissait tous les détails de leur vie, les empêchait d’adopter les coutumes des autres et d’en arriver peu à peu à penser comme eux. Bien que ce soit l’attitude intérieure qui distingue les croyants des autres, la discipline extérieure les aide à prendre conscience de leur propre esprit. Les lois de l’Ancien Testament s’adressaient à un peuple qui n’était pas encore parvenu à la maturité religieuse et c’est pourquoi elles imposaient un mode de vie différent. À l’époque de Jésus, les Juifs s’enfermeront dans ces préceptes qui au départ n’étaient que les dispositions requises pour participer au culte. Jésus critiquera la confusion entre la pureté légale et la pureté de la conscience (Marc 7.15).

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11,2 “Voici ce que vous direz aux Israélites : Parmi toutes les bêtes qui sont sur la terre, voici celles que vous mangerez. ( ) 11,3 Vous pourrez manger de tout animal qui a le sabot divisé, le pied fourchu et qui rumine, ( ) 11,4 mais vous ne mangerez pas de ceux qui ruminent seulement, ou qui ont seulement le sabot divisé. C’est le cas du chameau, qui rumine, mais dont le sabot n’est pas divisé : il sera impur pour vous. ( Mc 7,5 , ) 11,5 De même la marmotte, qui rumine, mais qui n’a pas le sabot divisé : elle sera impure pour vous. ( ) 11,6 De même le lièvre, qui rumine, mais qui n’a pas le sabot divisé, : il sera impur pour vous. ( )



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