Evangile de Luc
12,31 Tracassez-vous donc pour son Royaume, et cela vous sera donné en plus. ( ) 12,32 N’aie pas peur, tout petit troupeau : car il a plu à votre Père de vous donner le Royaume ! ( ) 12,33 Vendez vos biens et donnez-les en aumônes ! Faites-vous dans les cieux des bourses qui résistent au temps et des réserves qui ne s’épuisent pas : là, point de place pour le voleur qui dérobe, ni pour la mite qui détruit ! ( ) 12,34 Et là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. ( ) 12,35 Soyez prêts, la ceinture bouclée, avec vos lampes allumées ! ( )

12,36 Soyez comme des gens qui attendent leur maître : il va rentrer des noces et l’on s’apprête à lui ouvrir aussitôt qu’il sera là et frappera.


352 sur verset 2004-08-30: Le chrétien ignore et ignorera toujours le jour du jugement, et c'est pourquoi il est fidèle chaque jour ; il craint toujours parce que toujours il espère (Tertullien : De anima, XXXIII). C'est pour cette attente et cette espérance que nous avons été faits chrétiens (saint Augustin : sermon CVIII, 1) Si nous pratiquons ces vertus conformément à l'enseignement du Verbe, la vie angélique nous sera en quelque sorte communiquée. Car le Christ nous déclare semblables aux anges en nous donnant ce divin commandement : « Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte ». En effet, les anges attendaient que le Seigneur revînt des noces. Ils se tenaient, les yeux grands ouverts, aux portes du ciel, avec l'espoir que le Roi de gloire, de retour des noces, rentrerait par là dans le céleste et bienheureux séjour (saint Grégoire de Nysse : homélie XI sur le Cantique des cantiques). Le Seigneur arrive quand il s’approche pour juger ; il frappe à la porte lorsqu’il nous prévient de la proximité de la mort par les atteintes d’une maladie. Nous lui ouvrons aussitôt si nous le recevons avec amour. On ne veut pas, en effet, ouvrir au juge qui frappe, si l’on a peur de mourir et que l’on tremble de voir le juge qu’on se souvient d’avoir méprisé. Mais celui qui puise son assurance dans son espérance et ses œuvres lui ouvre aussitôt qu’il frappe à la porte, parce qu’il attend son juge dans la joie, et qu’en voyant s’approcher l’instant de la mort, la pensée de la gloire qui va le récompenser le comble d’allégresse. C’est pourquoi il est aussitôt ajouté : « Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller ». Il veille, celui qui tient les yeux de son âme ouverts pour contempler la véritable lumière ; il veille, celui qui s’efforce d’agir come il croit ; il veille, celui qui, sans cesse, écarte de lui les ténèbres de l’engourdissement et de la tièdeur (saint Grégoire le Grand : homélie XIII sur les péricopes évangéliques, 3)

( )
12,37 Heureux ces serviteurs que le Seigneur à son retour trouvera éveillés ! En vérité, je vous le dis, c’est lui qui se mettra le tablier ; il les fera passer à table et les servira l’un après l’autre. ( ) 12,38 Et s’il arrive tard le soir et qu’il les trouve ainsi, ou même passé minuit, heureux ces serviteurs ! ( ) 12,39 Si le maître de la maison savait à quelle heure viendra le voleur, vous comprenez bien qu’il resterait éveillé et ne le laisserait pas perforer sa maison. ( ) 12,40 De même soyez prêts, car le Fils de l’Homme vient à l’heure que vous ne savez pas.” ( Dn 7,13 , ) 12,41 Pierre lui dit : “Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ?” ( )



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