Evangile de Marc
5,35 Ils parlait encore lorsque des gens arrivèrent de chez le président de la synagogue ; ils lui dirent : “Ta fille est morte, pourquoi encore déranger le Maître ?” ( ) 5,36 Mais Jésus avait entendu ce qu’ils venaient de dire ; il dit au président de synagogue : “Ne crains pas, crois seulement !” ( ) 5,37 Après quoi il ne laissa personne l’accompagner, si ce n’est Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. ( ) 5,38 Voici qu’ils arrivent à la maison du président de synagogue et Jésus voit tout un remue-ménage : les gens pleuraient et poussaient des cris. ( ) 5,39 Aussitôt entré il leur dit : “Pourquoi ce vacarme et tous ces sanglots ? La fillette n’est pas morte, mais elle dort.” ( )

5,40 Les gens se moquent de lui, mais il les met tous dehors. Il prend avec lui le père de l’enfant, la mère, et ses disciples, et il entre là où est la fillette.


730 Bible des peuples sur verset 2017-12-21: Talitha koum ! Ces mots sont ceux que Jésus a prononcés : il parlait araméen comme l’ensemble du peuple juif de Palestine. Marc nous a gardé quelques autres paroles de Jésus dans son propre langage (7.34 ; 15.34). Il y a là une donnée intéressante pour ceux qui aimeraient savoir quel était le langage original de nos évangiles, car nos textes du Nouveau Testament sont tous en grec, et sûrement bien des pages de l’évangile ont été traduites d’un langage hébraïque. Or voici que Marc nous cite l’araméen de Jésus. S’il reproduisait un récit primitif rédigé en araméen, il n’y avait aucune raison pour qu’il veuille garder ces deux mots que rien ne distinguait du reste. Mais si, au contraire, le premier récit a été rédigé en hébreu, une langue qu’on ne parlait pas mais qu’on aimait utiliser pour des textes sacrés, on comprendrait mieux que son rédacteur ait voulu garder quelques mots de Jésus qu’il n’avait pas besoin de traduire en hébreu car tout le monde les comprenait. Ensuite, le traducteur grec aura traduit tout ce qui était en hébreu ; il aura respecté les mots araméens du texte, mais en ajoutant leur traduction pour des Grecs qui ne pouvaient pas les comprendre. Ceci invite à penser qu’une partie au moins des premiers écrits antérieurs à nos évangiles étaient en hébreu, une preuve de la valeur qu’on attachait dès le début à ces témoignages venus directement des apôtres.

( Mc 7,34 , Mc 15,34 )
5,41 Alors il la prend par la main et lui dit : “Talitha, koum !” (ce qui se traduit : Fillette, tu m’entends : lève-toi !)” ( ) 5,42 Aussitôt la fillette se lève et marche (elle avait douze ans). Les parents étaient complètement hors d’eux-mêmes. ( ) 5,43 Jésus leur recommanda avec insistance de ne rien raconter à personne ; puis il dit de lui donner à manger. ( ) 6,1 Étant sorti de là, Jésus se dirigea vers son village natal et ses disciples le suivaient. ( Mc 3,31 , Mc 13,32 ) 6,2 Arrivé le jour du sabbat, Jésus se mit à enseigner dans la synagogue et de nombreux auditeurs en étaient stupéfaits : “D’où lui vient tout cela ?” disaient-ils. “Il a reçu là une étrange sagesse, et ce sont des miracles peu ordinaires qui tombent de ses mains ! ( Mt 2,21 , )



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