Evangile de Marc
2,9 Quel est le plus facile : de dire au paralysé : ‘Tes péchés te sont pardonnés’, ou de dire : ‘Lève-toi, prends ton brancard et marche’ ? ( ) 2,10 Eh bien, vous saurez que sur la terre le Fils de l’Homme a autorité pour remettre les péchés.” ( Dn 7,13 , ) 2,11 Jésus dit alors au paralysé : “Lève-toi, tu m’entends ! prends ton brancard et va-t’en chez toi.” ( ) 2,12 L’homme se leva aussitôt, prit son brancard et sortit devant tout le monde ; tous en étaient stupéfaits et glorifiaient Dieu en disant : “Jamais nous n’avons vu chose pareille !” Je suis venu appeler les pécheurs ( ) 2,13 De nouveau Jésus sortit sur le bord de mer ; toute la foule venait à lui et il les enseignait. ( 1S 21,1 , )

2,14 En passant il vit Lévi, fils d’Alphée, installé au poste de douane. Il lui dit : “Suis-moi !” L’autre se leva et commença à le suivre.


699 Bible des peuples sur verset 2017-12-20: Pour entrer dans la famille de Dieu, nous devons changer notre regard sur les choses et sur les gens. Cette conversion n’est pas aussi visible que la participation à des cérémonies religieuses. Elle est bien plus difficile mais beaucoup plus précieuse. Nous devons d’abord nous libérer des jugements tout faits que nous portons sur les autres. N’allons pas étiqueter les hommes et décider entre bons et mauvais ; entre ceux que nous pouvons ou que nous ne pouvons pas saluer ; entre ceux que nous aimons et que nous aidons, et les autres. Apprenons que Dieu ne rejette personne et que son plan miséricordieux de salut s’étend à tous. L’Évangile parle des publicains ou collecteurs de l’impôt. Rappelons que le pays de Jésus était sous la domination de l’empire romain : les collecteurs de l’impôt étaient donc des Juifs qui travaillaient pour un pouvoir étranger. Les patriotes les considéraient comme des traîtres. Les gens se rendaient compte qu’ils remplissaient leurs poches, et les mendiants eux-mêmes refusaient leurs aumônes. Pourtant, Jésus ne les condamne pas puisqu’il prend l’un d’entre eux, Lévi, parmi ses apôtres, alors que la plupart d’entre eux étaient des patriotes résolus. Les maîtres de la Loi étaient un peu comme les catéchistes ou les professeurs de religion. Ils admiraient l’enseignement de Jésus, mais ils ne considéraient pas les publicains et les autres pécheurs (ceux qui n’observaient pas les préceptes religieux) comme des frères. Lévi est probablement l’apôtre Matthieu (Matthieu 9.9) : dans ce cas, comme Simon surnommé Pierre par Jésus, Lévi aurait reçu le surnom de Matthieu, en hébreu Mattaï, qui veut dire “don de Dieu”.

( Mt 9,9 , )
2,15 Comme il était à table dans la maison de Lévi, quelques collecteurs de l’impôt et autres pécheurs prirent place avec Jésus et ses disciples : il y en avait un certain nombre. Mais parmi ceux qui suivaient Jésus ( ) 2,16 il y avait aussi des maîtres de la Loi du groupe des Pharisiens. En le voyant manger avec des pécheurs et des collecteurs de l’impôt, ils dirent à ses disciples : “Comment ! Il mange avec les collecteurs de l’impôt et les pécheurs ?” ( ) 2,17 Mais Jésus avait entendu ; il leur dit : “Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin d’un médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu, moi, pour appeler des justes mais des pécheurs.” Le vin nouveau, dans des outres neuves ! ( ) 2,18 Les disciples de Jean et les Pharisiens étaient en train de jeûner, et voici qu’on vient demander à Jésus : “Les disciples de Jean et ceux des Pharisiens jeûnent : pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas ?” ( Dt 4,1 , Is 62,4 ) 2,19 Jésus leur répond : “Les compagnons du nouvel époux peuvent-ils jeûner pendant que l’époux est avec eux ? Aussi longtemps qu’ils ont l’époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. ( )



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