Livre de Malachie
1,6 Un fils respecte son père, un serviteur craint son maître. Eh bien, si je suis père, où est le respect qui m’est dû ? Si je suis maître, où donc est votre crainte ? Voilà ce que Yahvé Sabaot vous dit à vous, prêtres qui méprisez mon Nom. Mais vous allez dire : “En quoi avons-nous méprisé ton Nom ? ( ) 1,7 — “Regardez, vous offrez sur mon autel des aliments impurs.” Vous allez répliquer : “En quoi t’avons-nous souillé ?” Vous dites : “La table de Yahvé n’a rien d’important.” ( ) 1,8 “Lorsque vous présentez une bête aveugle pour le sacrifice, n’est-ce pas une faute ? Lorsque vous présentez une bête boiteuse ou malade, n’est-ce pas une faute ? Va donc l’offrir à ton gouverneur et tu verras s’il est content et comment il te recevra !” parole de Yahvé Sabaot. ( ) 1,9 Voilà comment vous demandez à Dieu ses faveurs. Mais vous écoutera-t-il après cela ? — dit Yahvé Sabaot. ( ) 1,10 Qui aura la bonne idée de fermer mes portes pour que vous cessiez d’offrir pour rien des sacrifices ? Car vous ne me plaisez pas, dit Yahvé Sabaot, et les offrandes qui m’arrivent par vos mains ne m’intéressent guère. ( )

1,11 Depuis l’orient jusqu’en occident, mon Nom est craint et vénéré parmi les nations ; en tous lieux on offre à mon Nom la fumée de l’encens et l’offrande pure, car mon Nom est grand parmi les nations, dit Yahvé Sabaot.


4225 Bible des peuples sur verset 2019-01-02: Depuis l’orient jusqu’en occident mon Nom est craint. Malachie observe que si les Juifs sont le peuple de Dieu, ils ne peuvent pas faire moins que d’autres qui adorent Dieu à leur manière et avec sincérité, bien qu’ils ignorent sa révélation. Ce texte est un des rares passages de la Bible où Dieu montre clairement que tous les peuples, quelle que soit leur religion, le servent et peuvent lui plaire. C’est un fait que les auteurs sacrés n’étaient pas des théoriciens. Ils répondaient aux problèmes concrets du peuple choisi par Dieu, et comme celui-ci ne se préoccupait guère du salut des autres, la Bible reste très muette à leur sujet. Il a été réservé aux temps modernes, par suite d’une maturité plus grande de la conscience des peuples, de s’interroger sur la façon dont Dieu sauve tous les hommes par les différents chemins qui se présentent à eux : quel avantage y a-t-il donc à être chrétien, et quelle est notre mission propre ? Questions redoutables et qui continuent parfois de diviser profondément les chrétiens.

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1,12 Mais vous, vous le profanez quand vous dites : “La table du Seigneur est peu appétissante, et la nourriture qu’on y place n’est pas fameuse.” Vous me faites injure quand vous dites : “Quelle corvée !” ( ) 1,13 Pour les sacrifices vous me présentez des bêtes volées, boiteuses ou malades. Croyez-vous que je les accepterai de votre main, dit Yahvé ? ( ) 1,14 Maudit soit le tricheur qui a dans son troupeau une bête mâle, et qui pour accomplir son vœu sacrifie au Seigneur une bête malade. Je suis un grand Roi, dit Yahvé Sabaot, et mon Nom est redouté parmi les nations. ( ) 2,1 Écoutez maintenant cet avertissement, vous les prêtres. ( ) 2,2 Si vous n’écoutez pas et ne prenez pas à cœur de rendre gloire à mon Nom — parole de Yahvé Sabaot, j’enverrai contre vous la malédiction, et je maudirai vos bénédictions. Je les ai déjà maudites car vous ne prenez rien à cœur. ( )



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