Livre de Habaquq
2,8 Toi qui as dépouillé beaucoup de nations, tu seras dépouillé par ce qui reste de peuples. Car tu as versé du sang humain, tu as fait violence à la terre, à la cité, à tous ses habitants. ( ) 2,9 Malheur à qui gagne pour les siens des biens mal acquis, pour placer bien haut son repaire, espérant ainsi échapper au malheur : ( ) 2,10 c’est la honte que tu as amenée sur ta maison. Quand tu détruisais tant de peuples, tu attentais à ta propre vie. ( ) 2,11 Oui, la pierre crie dans ton mur, et de ta charpente le bois lui répond. ( ) 2,12 Malheur à celui qui bâtit une ville avec le sang, qui fonde une cité sur l’injustice. ( )

2,13 Yahvé Sabaot l’a voulu ainsi : que les peuples se fatiguent pour de la fumée, que les nations s’épuisent pour du rien. (


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2,14 ) ( ) 2,15 Malheur à qui fait boire à ses voisins le poison, jusqu’à l’enivrer, pour s’amuser ensuite de sa nudité. ( ) 2,16 Tu seras rassasié maintenant, de honte et non de gloire ; bois donc à ton tour et sois pris d’ivresse ! La main de Yahvé retournera sur toi la coupe, et la honte couvrira ta gloire. ( ) 2,17 Oui, la violence que tu as faite au Liban avec ses bêtes massacrées retombera sur toi et tu connaîtras la terreur, à cause du sang des hommes et de la violence que tu as faite à la terre, à la cité et à tous ceux qui l’habitent. ( ) 2,18 À quoi sert une idole, pour qu’on en fabrique ainsi ? Image de métal fondu, objet menteur. Comment celui qui la fabrique peut-il mettre en elle sa confiance ? Ce ne sont que des idoles muettes. ( )



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