Livre de Baruch
6,71 Il vous suffit de voir pourrir sur eux la pourpre ou l’écarlate pour comprendre que ce ne sont pas des dieux ; eux-mêmes finissent par être dévorés et le ridicule retombe sur leur pays. ( ) 6,72 Mieux vaut en définitive l’homme droit qui n’a pas d’idole : nul ne lui prendra son honneur. ( )
Livre d'Ezéchiel
1,1 En la trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, alors que j’étais parmi les déportés sur le bord du fleuve Kébar, les cieux s’ouvrirent et je vis des visions de Dieu. ( Mc 1,10 , ) 1,2 Le cinquième jour du mois, en la cinquième année de la déportation du roi Joïakin, ( ) 1,3 la parole de Yahvé fut adressée au prêtre Ézékiel fils de Bouzi, au pays des Kaldéens, sur les bords du fleuve Kébar. La main de Yahvé fut sur moi. ( )

1,4 Je regardai : un vent de tempête venait du nord. Je vis une grande nuée : là un feu fulgurant s’environnait de lumière, et tout au centre c’était comme du métal incandescent.


20353 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Ézékiel voit la Gloire de Yahvé

3772 Bible des peuples sur verset 2018-12-23: Un vent de tempête venait du nord. Ézékiel est comme abasourdi par un flot d’images très vives qui accompagnent les paroles de Dieu. Nous retrouverons la vision du char de Yahvé au chapitre 10 où l’on voit Yahvé quitter son Temple de Jérusalem pour aller vivre à Babylone parmi les exilés. On pensait à l’époque que les dieux étaient astreints à résider dans des sanctuaires et des pays déterminés. C’est ainsi qu’à Babylone les Juifs exilés, loin de leur patrie et du Temple où ils pouvaient adorer Yahvé, perdent vite l’espoir. Ils pensent que Dieu les a abandonnés et que seuls, ceux qui sont restés dans leur patrie, bénéficient de son attention. Pour cette raison précisément, Yahvé enseigne à Ézékiel que bien qu’il réside dans le Temple de Jérusalem, il n’en est pas moins présent dans la lointaine Babylone. Yahvé suit son peuple exilé et habite avec lui. Ézékiel voit quatre créatures à quatre faces et quatre ailes. Cette vision rappelle les “Kéroubs”, ces êtres fantastiques qui gardaient les palais et les temples de Kaldée et d’Assyrie. Ils réunissaient en une seule statue les traits de tout ce qui évoque la force dans la nature : l’homme, l’aigle, le lion et le taureau. Ici, ils deviennent des êtres vivants, impétueux, qui entourent et protègent le mystère de Dieu. Les roues entrecroisées qui vont dans toutes les directions montrent l’action de Dieu à travers l’univers. Elles sont en constant mouvement, avec des yeux qui voient tout. Dans Apocalypse 4 l’apôtre Jean emploie des images provenant de cette vision. L’arc-en-ciel et la voûte transparente comme un cristal qui supporte le trône, suggèrent la limpidité et la pureté du mystère de Yahvé. De même le feu où tout ce qui n’est pas Dieu est détruit.

( )
1,5 Au milieu du feu il y avait quatre êtres vivants, tous les quatre semblables. ( ) 1,6 Chacun avait quatre faces et quatre ailes. ( ) 1,7 Leurs jambes étaient droites, avec des sabots comme ceux des bœufs ; elles brillaient comme le bronze poli. ( ) 1,8 Sous leurs ailes ils avaient (sur les quatre côtés) des mains d’hommes. Leurs ailes à tous les quatre ( ) 1,9 se touchaient de l’un à l’autre. Ils n’avaient pas à se tourner dans leur marche : ils allaient droit devant une de leurs faces. ( )



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