Livre des Lamentations
4,14 Ils erraient aveugles dans les rues, couverts de sang ; même leurs vêtements on ne pouvait plus les toucher : ( ) 4,15 “Écartez-vous, disait-on, c’est un impur, écartez-vous, ne le touchez pas !” Ils allaient errants et fugitifs, on disait chez les païens : “Ils ne resteront pas !” ( ) 4,16 La face de Yahvé les a dispersés, il ne les regarde plus : plus de considération pour les prêtres, plus de faveurs pour les anciens. ( ) 4,17 Et nos yeux s’épuisaient attendant un secours illusoire ; nous attendions, de nos miradors, une nation incapable de sauver. ( ) 4,18 Nos ennemis nous épiaient : impossible d’atteindre nos place ! La fin approchait, nos jours étaient comptés : nous vîmes venir la fin. ( )

4,19 Nos poursuivants étaient rapides, plus que les aigles du ciel ; ils nous chassaient dans les montagnes, ils nous guettaient dans le désert.


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4,20 L’élu de Yahvé — il était comme notre souffle — a été pris dans leurs filets : “Toujours, disions-nous, nous vivrons à son ombre, au milieu de nations étrangères.” ( ) 4,21 Réjouis-toi, fille d’Édom, tu peux rire, toi qui habites au pays d’Ous ! La coupe passera jusque chez toi, elle t’enivrera et tu resteras nue. ( ) 4,22 Voici ta faute pardonnée, fille de Sion, ton Dieu ne te mènera plus à l’exil ! Mais toi, fille d’Édom, ta faute va se payer, il dévoilera tes péchés !. ( ) 5,1 Rappelle-toi Yahvé, ce qu’a été notre sort, regarde et vois nos humiliations. ( ) 5,2 Notre domaine est passé à des étrangers nos maisons à des inconnus. ( )



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