Livre des Lamentations
4,10 De leurs mains, faites pour la tendresse, des femmes ont fait cuire leurs enfants, elles en ont fait leur repas : mon peuple en était arrivé là ! ( ) 4,11 Yahvé a satisfait sa fureur, il a répandu sa colère ardente. Le feu a pris dans Sion, il en a dévoré jusqu’aux fondations. ( ) 4,12 Pouvaient-ils croire, les rois de la terre, et les habitants du monde, qu’un adversaire, une armée ennemie, franchiraient les portes de Jérusalem ? ( ) 4,13 C’est à cause des péchés de ses prophètes, à cause des crimes de ses prêtres : ils avaient répandu dans la ville le sang des justes. ( ) 4,14 Ils erraient aveugles dans les rues, couverts de sang ; même leurs vêtements on ne pouvait plus les toucher : ( )
4,15 “Écartez-vous, disait-on, c’est un impur, écartez-vous, ne le touchez pas !” Ils allaient errants et fugitifs, on disait chez les païens : “Ils ne resteront pas !”
( )
4,16 La face de Yahvé les a dispersés, il ne les regarde plus : plus de considération pour les prêtres, plus de faveurs pour les anciens. ( ) 4,17 Et nos yeux s’épuisaient attendant un secours illusoire ; nous attendions, de nos miradors, une nation incapable de sauver. ( ) 4,18 Nos ennemis nous épiaient : impossible d’atteindre nos place ! La fin approchait, nos jours étaient comptés : nous vîmes venir la fin. ( ) 4,19 Nos poursuivants étaient rapides, plus que les aigles du ciel ; ils nous chassaient dans les montagnes, ils nous guettaient dans le désert. ( ) 4,20 L’élu de Yahvé — il était comme notre souffle — a été pris dans leurs filets : “Toujours, disions-nous, nous vivrons à son ombre, au milieu de nations étrangères.” ( )
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