Livre des Lamentations
2,13 Que dirai-je de toi, qui est comme toi, fille de Jérusalem ? Qui voudra te sauver et te consoler, vierge, fille de Sion ? Ta blessure est énorme comme la mer, qui pourrait te guérir ? ( ) 2,14 Tes prophètes avaient des visions : ce n’étaient qu’illusions, ils te mentaient. Ils n’ont pas dévoilé ton péché pour t’épargner un exil ; ils t’ont donné des visions creuses, des mensonges où tu t’es laissé prendre. ( ) 2,15 Celui qui passe sur le chemin, quand il te voit frappe dans ses mains ; on siffle, on secoue la tête : “Oui, c’est la fille de Jérusalem ; n’était-ce pas la ville toute en beauté, la joie de toute la terre ?” ( ) 2,16 Tous tes ennemis ouvrent la bouche contre toi, ils sifflent et grincent des dents : “Nous l’avons engloutie, disent-ils, c’est le jour que nous attendions ! C’est fait, cela s’est fait sous nos yeux !” ( ) 2,17 Yahvé l’avait décidé, il l’a réalisé ; il a accompli sa parole. Depuis longtemps il avait averti : il a détruit sans pitié. Tu as fait la joie de tes ennemis quand il a fait triompher tes rivaux. ( )

2,18 Crie donc vers Yahvé, gémis, fille de Sion ; que tes larmes de jour et de nuit coulent comme un torrent Ne t’arrête pas, ne retiens pas la source de tes larmes.


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2,19 Lève-toi et crie dans la nuit dès le début des rondes ; laisse s’épancher ton coeur, appelle, frappe chez le Seigneur. Élève tes mains vers lui pour le salut de tes petits. ( ) 2,20 “Ô Yahvé, regarde et pense un moment : À qui en as-tu jamais fait voir de pareilles ? Des femmes ont mangé leurs nourrissons, leurs petits enfants au berceau. Prêtres et prophètes ont été égorgés dans le Sanctuaire du Seigneur. ( ) 2,21 Enfants et vieillards, on les voit étendus sur le sol des rues ; mes vierges et mes jeunes sont tombés sous l’épée. Tu as égorgé au jour de ta colère, tu as massacré sans pitié. ( ) 2,22 Tu as invité à la fête tous ceux qu’autour de moi je redoutais. Quand est venue la colère de Yahvé, il n’y a eu ni rescapé, ni fuyard ; mon ennemi a exterminé ceux que j’avais bercés et nourris. ( ) 3,1 Je suis l’homme qui a connu le malheur sous le bâton de sa colère. ( )



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